Le Maroc est l'allié “le plus sûr" des Etats-Unis dans une région du Maghreb et du Sahel théâtre d'une montée en puissance des groupes jihadistes affiliés à Al-Qaeda et de l'instabilité, écrit vendredi +Forbes Magazine+, en soulignant que le partenariat d'exception entre les deux pays est à même de servir de plateforme pour promouvoir la stabilité dans le continent africain. “Tous les clignotants sont au rouge dans la région suite à l'attaque de Benghazi contre le consulat des Etats-Unis ayant causé la mort de l'ambassadeur Chris Stevens et de trois autres ressortissants US, à l'opération tragique de prise d'otages dans un complexe gazier au sud de Algérie et à l'intensification des activités criminelles des franchises d'Al-Qaeda", souligne Richard Miniter, l'auteur de cette analyse et de bestsellers dans la liste du New York Times. La situation est d'autant plus préoccupante qu'Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique (AQMI) est entré “en collusion" avec le polisario qui les approvisionne en armes et en entrainement, met en garde Forbes Magazine, faisant observer qu'un manque de prise en compte de cette situation risque d'engendrer des conséquences incalculables pour la communauté internationale. Afin de barrer la route aux visées déstabilisatrices des groupes radicaux dans la région et en Afrique en générale, il convient, estime la publication US, de s'inspirer de l'approche de coopération mise en place par le Maroc vis-à-vis des pays africains touchant notamment les secteurs agricole, pharmaceutique, de l'électricité, des banques et des télécommunications. “Sous le leadership du Roi Mohammed VI, le Royaume a fait des investissements substantiels dans les pays africains de la région subsaharienne", note Forbes Magazine, en soulignant que cette approche constitue à long terme l'antidote contre la migration illégale, le terrorisme et le trafic de drogue.