C'est dommage qu'à chaque défaite de l'équipe Nationale, Taoussi revient sur le mauvais héritage de Eric en essayant de trouver un prétexte ou un échappatoire pour se cacher derrière tout en oubliant que le tamis n'a jamais caché le soleil... La lourde défaite devant la Tanzanie n'a pas échappé à la règle... Et pourtant toutes les conditions de travail furent facilitées par une FRMF qui n'a ménagé aucun effort en s'inclinant, comme toujours, aux exigences du Caïd Taoussi. Seule la météo tanzanienne lui a joué un sale tour par rapport à celle vécue à Dubaï... Ya Salam... On aurait dû envoyer avec lui Aziz Al Fadili... Comme lorsqu'on avait demandé à Fethi Jamal d'aller espionner nos adversaires de la CAN 2013... Au fait qu'est ce qui a changé entre le départ de Gerets et l'arrivée de Taoussi ? La prestation est la même... le voyage à l'étranger aux frais de la princesse est le même, la convocation des joueurs est la même (Taoussi a convoqué jusqu'à présent 60 joueurs...), évidemment le salaire n'est pas le même... seulement Eric n'a pas bénéficié de circonstances atténuantes dont a bénéficié Taoussi de la part de certains confrères... Pourquoi ont-ils changé de tactique en optant pour la défense inconditionnelle de Taoussi ? Vous savez pourquoi ?!! Ils ont inconsciemment ou consciemment omis de rendre service au Caïd Taoussi en faisant preuve d'honnêteté émotionnelle conforme aux circonstances vécues et ressenties par les spectateurs marocains... Résultat de la course... Taoussi est aujourd'hui dans la boue. Aujourd'hui, on veut nous inscrire «Bessif» dans une école où on théorise la défaite et enseigne son acceptation, pour faire plaisir à qui ? Soyons logiques, depuis presque une décennie, l'équipe nationale de football collectionne les mauvais résultats. Elle est devenue l'ombre de lui même, incapable de battre les petites équipe africaines et devient dans l'impossible de retrouver son souffle d'antan. Nonobstant, la prédominance dans sa formation de binationaux évoluant à l'étranger, l'équipe nationale est le reflet du championnat national, incapable de faire émerger des footballeurs en mesure techniquement et physiquement de porter les couleurs nationales. Un championnat soi-disant professionnel dominé par des Africains (4 joueurs africains par équipe). Un professionnalisme qui cache mal le bricolage et le malaise profond dans lequel vit de football marocain. Et ce n'est pas l'unique discipline qui est affectée par la crise, le Maroc, avec un actif historique sur le plan sportif, est devenu stérile et n'arrive plus à former de grands sportifs dans toutes disciplines confondues. Que chacun assume sa responsabilité, et que Taoussi ne vient pas se cacher derrière le «bouclier» joueurs pour se justifier. C'est lui qui les a choisi, il en est responsable et point barre. Même les vrais lions en ont marre de se sentir insultés, n'acceptant plus de telles humiliations et demandent à ne pas porter leur nom en attendant de trouver une solution à cette décadence. A chaque défaite, c'est l'histoire qui se reproduit générant les mêmes faits et le même discours signe de l'essoufflement du management sportif, incapable de capitaliser sur les expériences précédentes et mettre en place une feuille de route susceptible de relooker l'image d'un football en plein désastre. Basta Taoussi, tu as prouvé que tu seras toujours en difficulté pour mettre l'équipe nationale sur les rails... Donc, il faut avoir le courage de regarder la vérité en face. Mais ce n'est pas la défaite de Taoussi, c'est celle du Maroc tout entier et tu dois savoir qu'à chaque match qui passe sans victoire renforce l'exigence et augmente la pression médiatique et populaire qui sont très fortes. Le public est impatient... Partir où rester, demeure un poids lourd sur la conscience...