Le président du Conseil supérieur des sports espagnol Miguel Cardenal a assuré lundi que son pays adopterait un loi antidopage plus répressive avant la désignation de la ville-hôte des jeux Olympiques de 2020, alors que Madrid fait partie des postulants. "Cette loi sera approuvée et entrera en vigueur avant la désignation de la ville (organisatrice des JO) en septembre (le 7)", lors de la réunion du Comité international olympique (CIO) à Buenos Aires, a dit M. Cardenal lors de la première journée d'évaluation de la candidature madrilène. Selon Miguel Cardenal, cette nouvelle loi, approuvée par le gouvernement espagnol le 8 mars, doit désormais être approuvée par l'Assemblée. Elle sera mieux adaptée, toujours selon M. Cardenal, aux exigences de l'Agence mondiale antidopage (AMA). La loi en question devrait permettre d'élargir les compétences de l'Agence espagnole antidopage (AEA), et augmentera les sanctions financières (jusqu'à 400.000 euros) bien qu'elle ne reconnaisse toujours pas l'acte de dopage comme un délit. En outre est prévue la création d'un Tribunal arbitral du sport qui se substituera à l'actuel Comité espagnol de discipline sportive, avec une section spécialement consacrée à la lutte contre le dopage. Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a affirmé lundi que Madrid était "prête" à accueillir les jeux Olympiques en 2020, au premier jour de la visite dans la capitale de la commission d'évaluation du Comité olympique international (CIO) chargée de faire un audit de la candidature madrilène. "J'ai dit aux membres du CIO que nous étions prêts et disposés à organiser un événement aussi important que les jeux Olympiques", a expliqué Mariano Rajoy aux journalistes après avoir reçu la commission à Madrid, en compagnie du président du Comité olympique espagnol (COE), Alejandro Blanco, et de la maire de la ville, Ana Botella.