Hespress, nouvelle source de flashs sur le Maroc, moins ciblée que Mediaparc qui ne fait pas la sieste au Parc Manceau, occupe des fonctionnaires qui la repèrent sur leur clavier, entre le traitement d'un dossier urgent et un jeu de divertissement. Qui avait pensé un jour que les Marocains délaisseront les kiosques, où on leur sert chaque semaine du couscous au manioc dans les hebdos même pas rigolos, pour You Tube Alik qui donne des démangeaisons à des scribouillards dans les deux langues, fiers de leurs leçons de conjugaison, qu'ils étalent dans leur prose indigeste, où ils passent de la pommade aux marionnettes pour oublier qu'ils sont des malades au bord du rouleau et qui feraient mieux d'aller se reposer au bord de la mer ? Hespress, qui donne des infos du jour sans détour, en entrant dans le vif du sujet au lieu de faire du raccommodage de bas étage, l'a compris. stop. Les choux de Bruxelles ont promis des propositions sur les procédures de visa. S'il y a eu des changements dans les services du pays du camembert et de la Carmagnole, l'accueil chez nos voisins espagnols n'a pas changé d'un quota depuis les dernières directives européennes. Au service des visas de Casablanca, ça traîne comme ce n'est plus permis comme si les voyageurs qui veulent passer le week-end à Marbella, pour qui l'on prépare une paella en deux heures chez Rémy, étaient des clandestins, alors que ces derniers n'ont pas besoin de passer par le consulat pour traverser le Détroit. Ils se cachent dans les soutes de la Comanav ou de la Comatrit au bord de « l'antrite » après les scandales de la Coma dans le coma après la condamnation de l'ex-capitaine de bord qui se croyait à bord du Normandie si bien chanté par Michel Sardou, auteur parfois de refrains peu doux. stop. Il était une fois une pâtisserie-boulangerie qui a ouvert ses portes à Hay Inbiât à Salé sur cette rive droite où la circulation maladroite, avec le Pont du Golden Gate version Sidi Benacher, se porte de mieux en mieux, qui a suscité une joie immense chez les riverains au bout de 15 jours d'exercice. Le seizième jour, le « maâlem bouzekri » prépare-moi le pain « bekri », a décidé de rendre son tablier parce que « moul choukara » n'a pas voulu le payer selon les barèmes d'usage. Du coup, les clients de Hay Inbiât qui n'avaient jamais dégusté des croissants chauds, qu'on ne trouve même pas dans des pâtisseries pâteuses de la capitale, se sont retrouvés du jour au lendemain frustrés. Difficile après ce coup tordu d'aller ailleurs pour se contenter de croissants caoutchoucs que n'appréciera pas le gros mannequin de Michelin composé de roues... Car il faut savoir que sur les deux rives, rares sont les pâtisseries et les boulangeries qui préparent de bons croissants. Et quand on découvre une bonne adresse, on se déplace même si c'est loin. Aussi, les voisins de la pâtisserie- boulangerie de Hay Inbiât sont consternés depuis que, le matin, ils trouvent une porte close. Cela veut dire aussi que les habitants d'un quartier populaire n'ont pas droit à de vrais croissants, qu'ils ne voient que sur la lune, à force de rêver, parce qu'un patron refuse de payer un pâtissier confirmé qui respecte la qualité, qui n'a pas appris son métier au « farane » Bâ Madani, mais dans un centre professionnel où on apprend les rudiments du métier. II y a une grosse pagaille dans le secteur où on prive riches et pauvres de bons petits croissants avec du vrai beurre. Car la qualité, ça se paye et les décideurs indécis doivent le comprendre au lieu de s'étonner chaque fois que ça débraille dans le secteur agricole, viticole ou vinicole pot-de-colle qui précise dans sa pub que les grappes sont ramassées à la main sans ajouter le coût de la main-d'œuvre que n'aide pas l'œuvre sociale. stop. Pari réussi. Avec le RAMED, on a fait croire à la tabaka chaâbiya qui paie son tabac plus cher, pendant que la cigarette de luxe - Radio Luxe passe à côté de la plaque d'or – reste à l'abri des augmentations qui entraînent des lamentations ; que la santé allait être enfin pour tous comme dans les régimes sans sel, qui soignent leur ligne de conduite. En fait, le RAMED, qui a quand même calmé ceux qui ne se s'offrent pas une Thalassa sea and spa au Club-Med où les Trigano ont supprimé le Cinzano pour les GM, gentils membres venus de Vierzon ou Locarno, se limite souvent aux soins palliatifs et rarement aux opérations coûteuses qui permettent à Ould Haj d'aller faire un check-up à l'hôpital Tenon qui reçoit des malades de renom, venus de Kigali, Bangui, Buéa ou Rabat. De plus, ceux qui sont fiers de leur carte de Sésame qui n'ouvre pas toutes les portes doivent faire des pieds et des mains pour recevoir les premiers soins. La médecine gratuite n'est pas une aubaine fortuite. stop. Textile. Les Eco du lundi 4 mars nous disent que les professionnels du textile au Nord, s'inquiètent. En ajoutant dans le texte, après le titre choc qui ne fait pas sursauter les donneurs d'ordres à Aïn Chok, que la situation particulièrement délicate dure depuis des années. Des années ? Et ce n'est que maintenant que le secteur vecteur d'emplois s'inquiète ? Ça alors ! stop. Le Maroc sera présent en force au Salon professionnel du tourisme « International Tourismus Börse » (ITB) qui se déroule à Berlin du 6 au 10 mas 2013. Le stand marocain, d'une superficie de 470 m2, a été conçu afin de mettre en avant l'art architectural et la richesse de l'artisanat marocain. On espère que les organisateurs, qui participent au moussem de Berlin, l'un des plus animés du monde, apporteront des CD, des oranges ou des dattes, au moins une pour chaque visiteur intéressé, et des prospectus intelligents, avec la liste des musées, des riads, des kasbahs et autres particularités du pays au mille et un royaumes. Sinon, à quoi bon participer si c'est pour suivre Coubertin qui n'a pas toujours eu raison bien qu'il avait du mérite ? stop. Banques islamiques. Contrairement à ce que croient des naïfs, les opérations ne se font pas gratos, comme les prêts qu'on n'accorde pas sans intérêt comme chez Paribas, Barclay ou la Banque du Vatican qui hésite à choisir un pape blanc. Vigon disait déjà qu'il n'y avait pas un petit ange blanc dans l'église des blancs-manteaux... A moins qu'il ne s'agisse d'une banque conforme à la Chariaâ. Dans certaines banques aux alternatives islamiques – c'est pas dans le Coran –, on propose des prêts Hallal dans l'immobilier à Anfa ou à Gennevilliers, qu'on appelle « Mourabaha ». Au départ de l'achat de deux pièces ou du frigo numérique qui propose ses glaçons à tout instant, il est question d'une marge bénéficiaire convenue à l'avance. En attendant, le produit bancaire Hallal n'attire pas encore Bilal qui trouve que l'argent n'a pas d'odeur même s'il suscite des rancœurs. stop. Ecole Takanat Al Mydalliyne sur la rive droite où ça tourne en rond dans des récréations où les gosses se croient dans la rue. Le 1er mars, une brave institutrice a été agressée par la mère et la sœur d'un élève, alors que la directrice s'est cachée dans son bureau, pour ne pas être témoin d'une scène de non-assistance à personne en danger. stop. Le président syrien, sur la voie du départ sur un rythme de Def Leppard, a accordé pour la première fois un entretien au Sunday Times, lui confiant qu'il était prêt à négocier avec l'opposition non armée. Alors qu'une opposition est toujours armée, avec de bonnes intentions ou avec des missiles qui ne sont pas des aérosols de la buanderie. Bachar el Fassad refuse toute implication étrangère dans les affaires de l'Etat, mais dit accepter tout de même les conseils de pays amis pour mieux gérer le conflit en cours. Comment peut-il parler de pays amis alors que les Russes ont retiré leur communauté par avion cargo qui aurait pu inspirer Francis Cargo ? Et comment peut-on être un ami du principal responsable d'un conflit qui aurait tué 70.000 personnes en 2 ans, selon l'ONU qui n'a pas encore mis à nu les intentions complices aussi dangereuses que la milice ? stop. Le snack qui donne l'impression de connaître l'abc du métier, devrait s'abstenir de servir barba khadra... oui toute crue. Qui l'eut cru ? stop. On devrait contrôler les vendeurs de soicisseaux, salada salasse et autre sardine l'bled trempé dix fois dans l'huile laide, qui profitent de la fringale de midi pour s'en mettre plein les poches, en oubliant qu'un repas même à deux sous peut être un régal. Qu'on contrôle les marmites, les taouates et les mraouates qui ne se couvrent même pas la tête pour préparer une omelette... stop. Le Jardin des Roses continue sur sa lancée avec des buffets soignés et un accueil digne du Plaza Athenée ou du Negresco, référence de taille. stop. Le canard à l'orange amer, qui traite le Maroc de petit pays et qui ne souhaite pas bonne fête au peuple marocain quand il présente ses vœux à l'occasion des grandes fêtes, écrit que la cigarette Marquise est la préférée des fumeurs marocains estimés à 4 millions de personnes. La préférée sur la voie ferrée par les voleurs de cuivre ou la préférée des vendeurs de harcha qui ne remplace pas le bon croissant qui fond dans la bouche et qui ne pèse pas sur l'estomac ? La Marquise n'est la préférée de personne. Les 4 millions la fument parce qu'elle coûte moins cher que la Marlboro que les quatre millions et bien d'autres n'ont pas les moyens de la griller face à un grill qui donne l'eau à la bouche. Tout simplement, c'est pas une question de préférence, mais d'insuffisance de derhem el ghadar, chantait le bidaoui Sid Reddad avant les Big Burgrer et Nass El Ghiwane, les préférés de Lino Baco de Mars Attaq, et Gad el Maleh qui les préfère à Rainette l'oranaise ou Bensoussan. Ce même Sid Reddad Fadoul, qui a chanté James Brown en arabe dialectal à Daba théâtre qui devrait s'appeler Daba théatro, chez Boussiphoune ... stop. Hexagone. Jérôme Savary, qui a quitté ce monde lundi soir, fut un fou de la scène. On gardera en mémoire le Magic Circus des sixties, plein de « alwane » et de musiques magiques de ce Parisien, né à Buenos Aires. Adios amigo. stop.