La réforme du secteur du transport routier public en commun doit s'effectuer de manière complémentaire conformément à une approche intégrée, indique un communiqué de la Fédération de transport de la Confédération générale des entreprises du Maroc (FTCGEM). Cette approche doit regrouper toutes les filières de transport de voyageurs, y compris le transport inter-villes par bus, transport urbain, transport de personnel, touristique, scolaire, rural et ferroviaire, précise le communiqué. La réforme du secteur doit assurer le transport des citoyens dans de bonnes conditions et le soutien des entreprises de transport professionnelles et citoyennes, en garantissant la continuité de leur activité et en encourageant l'investissement et la contribution active du secteur dans la croissance de l'économie nationale et ce, dans le cadre du respect des mesures de sécurité routières et des engagements économiques, sociaux et professionnels. La FTCGEM juge nécessaire d'établir un contrat-programme garantissant la mise à niveau des entreprises, pour leur permettre de faire face aux défis de la concurrence et aux impératifs de la libéralisation. La réforme doit prévoir une période de transition en vue de permettre la mise à niveau de l'ensemble des composantes du secteur, dont les professionnels, ainsi que toutes les parties prenantes (ministères, collectivités locales et organismes compétents), pour garantir la réussite du programme et la réalisation de ses objectifs, ajoute la même source. La FTCGEM réaffirme sa contribution effective en tant que force de proposition dans le programme, suite au colloque national sur la réforme du secteur, en application des Hautes instructions Royales du discours du 30 juillet 2009. La démarche s'inscrit dans l'adéquation avec le programme gouvernemental, dont l'un des principaux objectifs est de mettre un terme à l'économie de rente en restructurant le secteur de transport routier public en commun et conformément aux engagements du Maroc pour la libéralisation des secteurs économiques.