Un coup de sombrero et un brin de la chance, voilà le Nigeria sur le podium des rois d'Afrique. Ainsi il succède à la Zambie et en même temps gagne le prestigieux ticket qui lui donne le droit de participer à la coupe des confédérations «16/30» juin prochain au pays de la Samba le Brésil, revenons au match en réalité on n'a rien vu de spécial de la part des Eagles, plutôt le match équilibré mais seulement l'efficacité des poulains de Keshi à fait la différence pour remporter cette 3e coupe après celles de 198O et 94. De l'autre côté, les Burkinabés drivés par le Belge Paul Put ont fait forts, car il y a un mois tout juste, personne n'aurait pris le risque de miser un euro sur le parcours réalisé par cette jeune équipe qui n'a pas à rougir de sa défaite en finale, arrivée en finale est une victoire en soi ainsi il à fait mieux que la 4ème place obtenue lors de l'édition organisée chez elle. Quand on revoit le début de Nigeria au tournoi on constate que les Eagles n'étaient pas fameux en arrachant le ticket de passage contre l'Ethiopie grâce à deux penalties avant de déclencher le turbo pour le reste des matches. Le coach Stephen Keshi, qui était un solide défenseur de Lokeren et à Anderlecht, est un homme heureux d'avoir fait un très bon parcours jusqu'ici au Nigeria, Togo deux fois, le Mali qui à garder son emprunte et le Nigeria son pays pour la seconde fois, il a fait une déclaration à la presse dans laquelle disait: «La vie d'un coach africain est très difficile, pressions et lynchage médiatique au moindre faux pas, puis certaines fédérations pensent vous donner le boulot comme si c'était un cadeau ou une faveur, elles veulent le jour même construire une équipe magique, le lendemain gagner la coupe d'Afrique et le jour d'après gagner la coupe du monde, franchement en Afrique on connaît pas la culture de la patience c'est ce qui nous manque gravement. Cette coupe d'Afrique avait donné aussi un autre gagnant, la prestigieuse école belge des entraîneurs au Heysel qui était bien présente par les deux coach finalistes : Stephen Keshi et Paul Put. Qui dit mieux ?