A jbal Aouam, le problème de la taxe de l'appartenance syndicale a été soulevé par l'UGTM il y a des années. En effet, il est tellement regrettable qu'à l'aube du troisième Millénaire, les ouvriers de la mine de Jbel Aouam à Mrirt, dont pas un ne rit, et qui travaillent sous les meules et subissent la loi d'airain, ont décidé de briser le mur du silence et d'aller jusqu'au bout de leurs ambitions en observant une grève de quatre jours qui s'est soldée par une marche pacifique d'Ighrame Aoussar à destination de Mrirt, le mercredi 12 du mois courant, pour attirer l'attention des responsables provinciaux, régionaux et centraux sur la situation la plus déplorable qui a assez sévit dans cette contrée. Ainsi, face au mutisme des responsables sur leurs revendications légitimes, face à une administration qui refuse toute négociation et qui opte pour la politique du pire, les miniers de jbal Aouam ont été contraints d'observer une grève de quatre jours qui s'est soldée par une marche pacifique pour protester contre les conditions de travail lamentables, les harcèlements fréquents des ouvriers, les intimidations dont ils font l'objet et qui rappellent l'ère de la féodalité et du servage qu'on croyait révolue. À souligner que le litige qui oppose le patronat aux ouvriers, le non respect et la non application du code minier, surtout lorsqu'il s'agit des sociétés soutraitantes. Alors, une transaction mettant un terme à ces pratiques qui remontent à l'âge « médiévale » s'impose, en vue d'instaurer un climat de sécurité sociale. Or, tout entêtement ne fera qu'envenimer la situation au sein de la mine et mènera vers une débandade certaine. L'inconcevable et contre toute attente, les pourparlers ont eu lieu avec un autre syndicat dont la participation serait motivée d'une façon qui tient au complot! Ayant remarqué qu'une manigance est en train de se tramer contre les intérêts des ouvriers, les syndiqués ugétémistes se sont, par bienveillance, retirés pour éviter toute prise de bec et échapper au pire. En somme, le statut minier qui gère la relation entre les ouvriers et les exploitants des mines est devenu caduc. Ainsi, l'attente des ouvriers est de voir ce statut changé et réformé de manière à répondre à leurs aspirations. Les autorités compétentes devraient se mobiliser pour une politique visant à la fois à préserver les intérêts de la société et ceux des ouvriers. Bref, la participation judicieuse et efficace de tous les partenaires sociaux afin de palier positivement au problème, sans omettre que l'œuvre syndicale ne se dispense absolument pas à l'intérêt non plus de la société. De même, l'UGTM se maintient absolument prête et disposée à défendre sans relâche les intérêts de la classe ouvrière lésée dans le cadre de la préservation de la paix sociale.