* C'est samedi dernier que les rideaux se sont baissés sur le «Futures» de la capitale de l'Oriental avec la victoire de l'Autrichien Dominic Thiem aux dépens de l'Italien Riccardo Bellotti sur le score de 7/6 et 6/1. (Voir notre édition du mercredi 5 décembre). En gagnant cette dernière étape, l'Autrichien de 19 ans, aura réussi la passe de deux, après son sacre sur les courts du TC Fassi, une semaine auparavant. Même en double, il a joué et perdu avec la complicité de son compère, l'Italien Bellotti, les deux finales. Dominic Thiem, un nom à retenir ! * Curieusement, ces deux joueurs ont un sérieux point commun. En plus de leur jeunesse, ils ont le même entraîneur qui ne cesse que de prendre des notes à chacune de leurs prestations. Lors de la finale qui les a opposée à Oujda, il avait l'air plus serein et plus décontracté. Et on le comprend ! * C'est l'arbitre tunisien, Ghassen Azaiez, qui a officié la finale des simples comme si notre corps arbitral ne pouvait pas faire l'affaire. Alors qu'en pense notre responsable, par intérim, de ladite commission, qui était, pourtant, sur place. Lui qui a, en ce moment, d'autres chats à fouetter en menant sa propre campagne électorale. Pis encore, nous croyons savoir qu'il aurait, même, poussé le bouchon un peu trop loin en rêvant de se faire élire à la tête de la Confédération Africaine de Tennis. Rien que ça ! Peut-être que ses fréquents voyages, aux frais de la princesse «dame Fédé», lui auraient fait tourner la tête. Alors aux bons entendeurs... * Ils ont gagné en dollars et en points ATP à l'issue des rencontres des simples : - Vainqueur : 1950 dollars et 18 points. - Finaliste : 1350 dollars et 12 points. - 1⁄2 finaliste : 720 dollars et 6 points. - 1⁄4 finaliste : 435 dollars et 3 points. - 1/8 finaliste : 300 dollars et 1 point. - 1er tour : 176,25 dollars et zéro point. * On a joué, vraiment, à cache-cache avec les pluies bienfaitrices qui ont bien arrosé, hamdouliAllah, l'ensemble de notre pays. Finalement, on a pu boucler la boucle dans le temps imparti au superviseur de l'ITF, l'Egyptien Khaled El Sergany, qui n'a pas omis de le souligner dans son discours, lors de la cérémonie de clôture, tout en mettant en évidence le dévouement et l'abnégation de l'équipe d'entretien qui a réussi, avec brio, son entreprise et qui mérite, largement, la palme d'or du tournoi. * En parlant de la pluie, les organisateurs sont devenus, par la force des choses, des inconditionnels de la météo. Pour la finale, ils ont bien calculé leur coup pour la faire jouer à 13h00 au lieu de 14h00. Ce fut, juste-juste, car quelques minutes après la balle de match, ce fut de nouveau, le déluge qui a bien arrosé la cérémonie de remise des prix. * Pour l'organisation de ce «Morocco F10 Futures», le président Zahraoui Oukacha s'est entouré d'une équipe indépendante du comité en exercice, qui s'est avérée performante de bout en bout. Le tout a été, en plus, bien orchestré par le directeur du tournoi, Hassan Kaâouachi, sans oublier l'apport inconditionnel de M. Alaoui, le papa de Khaoula. * En l'absence du wali de la province, M. Mehidiya, pour des raisons professionnelles dans la province de Nador auprès de notre auguste Souverain pour lequel nous nous associons à l'ensemble du peuple marocain pour lui souhaiter un prompt rétablissement, c'est le jovial secrétaire général de la province, M. Sahbi Baba, qui a officié la finale et la cérémonie de clôture. * Curieusement, six «W.O» (Welkover) ont marqué le tableau des doubles dont la moitié est propre aux nationaux. Conséquence, la paire «Bellotti/Thiem» est passée, entre autres, directement, en demi-finale, après le forfait des Algériens, Hassan et Lamine, et les futurs vainqueurs, le Hongrois Fucsovics et l'Irlandais Glany, sont arrivés en finale après le retrait de la paire Française composée de Reynet et de Thivant. * Concernant la participation nationale, ils étaient douze au départ. Au premier tour, sept (7) sont passés par la trappe. Il s'agit de Hamid Derbani, Mohamed Adnaoui, Ayoub Chakrouni, Khalid Allouch, Mehdi J'di, Soufiane Sahli et Nizar Belmati qui avait hâte de regagner ses études. Au second tour, trois sont restés sur le carreau en la personne de Mehdi Ziadi, d'Ahmed Moumni et de Réda Karakhi. Finalement, seuls Younès Rachidi et Anas Fattar ont pu valider leur billet pour les quarts de finales où ils furent stoppés par les têtes de série N°8 et N°2. Comme quoi, il n'y a pas lieu de se réjouir à la veille de la prochaine assemblée générale (ordinaire ou extraordinaire) qui n'arrive pas, encore, à pointer du nez, au même titre que les fameux nouveaux statuts qui se font désirer pour arriver aux clubs. Comme on dit : rien ne presse ! * Lors de la rencontre des quarts de finales, opposant Anas Fattar et le Français Florian Reynet, le public du central était dans sa légitimité de supporter le sien. Chose qui n'a pas plu au Tricolore qui lui a répondu par des propos racistes qui ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd ; celui du comité d'organisation qui, illico presto, a déposé une réclamation auprès du superviseur de l'ITF, pour la suite utile. * Enfin, pour rappel, le central du STC Oujda avait, pour la première fois de son Histoire, abrité une rencontre de Coupe Davis. Ce fut les 7, 8 et 9 avril 2006 où le Maroc avait perdu contre la République Tchèque pour le compte de la zone «Euro-Afrique». Nos Daviscupmen, sous la férule de leur capitaine Abderrahim Moundir, avaient battu, auparavant à Khémisset, leurs homologues Sud-Africains par 4/1. La République Tchèque qui est, aujourd'hui, la tenante du «Saladier d'argent» en détrônant les Espagnols, comme quoi...