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Télégramme
Publié dans L'opinion le 01 - 06 - 2012

Nouvelle querelle de clocher. Il a suffi que l'on propose un texte à la Chambre des Représentants pour interdire la publicité des boissons alcoolisées pour que l'on crie une fois de plus au loup qui, décidément, ne finit pas de menacer notre sérénité. Quel mal y a-t-il à ça dans un pays musulman, jusqu'à preuve du contraire, malgré les assauts des laïcs qui veulent ébranler le système comme si nous étions sous le protectorat où, d'ailleurs, on ne touchait pas aux valeurs sacrées même si la pub de la serbissa «La Cigogne» s'affichait sans vergogne à l'entrée des bistrots ?
On ne va pas jouer les saintes – nitouches, mais la pub de Smirnof vodka remplie à Casa, dans des revues au papier glacé, avait un côté opportuniste dans un pays où la boisson nationale est quand même le thé à la menthe.
Il faut dire que Ebertec, Castel et autres fournisseurs de motels font comme si nous étions dans un pays où l'alcool appartenait aux mœurs d'ici, alors que même s'il entre dans un secteur qui rapporte – hélas, diront certains –, il reste étranger à la réelle culture locale. Les annonceurs et les supports sont allés tellement loin avec des dégustations qui ressemblaient à des pieds de nez au gourou de «Rockn el moufti», que arriva ce qui devait arriver.
Enfin, rappelons que même sous le protectorat, il n'y avait pas une telle liberté d'afficher Cinzana ou le pinard du mécano.
Ces derniers temps, ça devenait de la provoc qui a forcément entraîné les réactions que l'on sait et qui ne sont pour l'instant qu'une proposition de loi.
Quant à la hausse de la TIC sur la bière Mars et le Gin tonic dans la loi de finances, c'est pas nouveau. Chaque année, les dingues du zinc trinquent avec, en priant le bon Dieu pour qu'ils retrouvent le droit chemin sans tituber… stop.
La journée de l'Afrique – mercredi dernier – célébrée au Maroc où un diplomate subsaharien a dit à Rabat qu'elle devrait être un jour férié comme s'il y en avait pas déjà assez… a occupé une bonne place dans plusieurs journaux tandis que dans le canard de la finance et de la leçon d'économie pour les lecteurs qui sont tous nuls, l'info n'a pas dépassé 7 lignes sur 2 colonnes. Comme si la manifestation à laquelle ont assisté tous ceux qui comptent dans les ambassades africaines, n'était qu'une occasion pour déguster des spécialités de Bamako, Dakar ou Cotonou. Des crabes farcis, au poulet à l'arachide, aux berlingots de jus d'hibiscus.
Dommage, à l'heure justement où l'Afrique est omniprésente dans les carnets de commande et les agendas bien gérés, au moment où le dossier du Sahara ne nous prive pas de raffermir nos relations avec des pays frères qui semblaient nous attendre. stop.
Ainsi donc, Casa Transports a décidé que le tramway sur un air de My way version Frank Sinatra, un ex-pote de la mafia, ne desservira pas le Morocco Mall qui frôle le rococo, en voulant tout essayer. Les foules de Benjdiya, Hay Al Mohammadi et Derb Taliane n'y iront donc pas acheter des tee-shirts Mood et des CD de Réda Taliani. Comme l'a précisé lors d'un débat de presse Youssef Draiss, le DG de l'entreprise, il n'y aura pas de prolongement du réseau comme à Valparaiso où à Massy Palaiseau.
Maintenant, il faut se demander : pourquoi Morocco Mall, qui a déplacé jusqu'ici des montagnes en s'offrant un équipement de première main avec des services fournis rapidement par des prestataires dévoués, prêts à ouvrir une route sur les flots d'Anfa comme dans «Les dix commandements», n'a pas réagi jusqu'ici ? Le tramway qui n'ira pas jusqu'au big magasin avec ses galeries marchandes et ses Galeries Lafayette, ça arrange ou ça dérange ? stop.
Alors que le pays est calme, sans polémiques endémiques et sans débats fâcheux qui perturbent la marche démocratique, le projet de loi concernant les militaires se retrouve depuis quelques jours parmi les préoccupations majeures, comme s'il y avait menace au fond de l'air.
On retiendra en passant que le Maroc fait sa propre révolution qui n'a rien à envier au Printemps arabe avec ses propres paramètres et une volonté de fer qui suscite l'admiration chez des étrangers qui soulignent que le dépoussiérage des lois se fait sans effusion de sang, sans augmentation du son. Du projet de loi sur l'impunité des militaires en passant par une révision des acquis qui ont toujours besoin d'être revus avec des regards nouveaux.
Petit rappel. L'article 6 de la Constitution stipule que «la loi est l'expression suprême de la volonté de la Nation. Tous, personnes physiques ou morales, y compris les pouvoirs publics, sont égaux devant elle et tenus de s'y soumettre».
Sans passer du coq à l'âne, rappelons-nous de ce Télégramme qui se demandait si un gradé de l'armée honorable et respectable avait le droit de se présenter chez un locataire – en retard de 2 mois de loyer – à qui il loue un appartement, en uniforme comme à l'appel des effectifs sur la Place d'Armes ? La moindre des choses pour une affaire civile, c'est de se présenter en civil. stop.
S'il y a un ministère qui n'en rate pas une, c'est celui de la Santé qui répond du tac au tac comme s'il voulait apporter des soins à son image.
Le ministère de la Santé a souligné, lundi, l'absence de «toute erreur ou négligence» médicale dans les deux cas d'accouchement survenus, récemment, en dehors de l'hôpital.
Les cas d'accouchements devant les hôpitaux rapportés par certains médias nationaux sont une «exception», vu le nombre d'accouchements normaux enregistrés par an dans les hôpitaux publics et qui s'élèvent à 480.000, affirme le ministère dans un communiqué parvenu à la MAP.
Une exception ? Quand on sait que des dizaines de femmes accouchent dans les bleds paumés où il n'y a même pas un «sbitar el houma». La «Qabla» sauve bien des femmes qui ne vivent pas au Moyen-Âge et qui ne voient pas arriver à la naissance de leur enfant des rois mages. stop.
Alors que les banques sont piégées par le recouvrement forcé déclenché par le Fisc et la TGR (Trésorerie Générale du Royaume), ce qui a poussé le GPBM à abandonner sa BM pour sauter au secours de moul banka, Al Amana, spécialisée dans le micro-crédit, qui ne fait pas crédit à tout le monde, qui considère qu'un salarié moyen est peu crédible, vient de se doter d'un système de scoring qui n'est autre qu'un moyen de tberguigue, pour mieux maîtriser les risques d'impayés.
La grille de scoring, déjà prête, a demandé plusieurs mois de travail aux équipes d'Al Amana qui étaient assistées par un cabinet spécialisé dans l'élaboration des outils de scoring destinés aux activités de crédits, en l'occurrence SPSS. Selon des sources à Al Amana, des sessions de formation sont prévues pour permettre au personnel de l'association de se familiariser avec le nouvel outil. Il s'agit en fait d'une application qui permet de calculer la probabilité qu'un demandeur de micro-crédit soit un mauvais payeur. C'est le système qui, finalement, décidera d'accorder ou non les crédits demandés. La démarche d'Al Amana est probablement liée à la recrudescence des impayés dans le secteur du micro-crédit.
Conclusion : chez Al Amana, il y a moins de Amane… stop.
Le tourisme mise gros sur le Plan Azur pour réussir la Vision 2020, mais, sans jouer les rabat-joie, l'année 20 sera pire que la crise des années 20. Un grand problème d'eau va se poser à l'échelle nationale. 2020, c'est dans 8 ans, c'est-à-dire demain la veille.
Or, malgré les prévisions, personne ne nous dit comment le pays va tenir tête à ce phénomène casse-tête qui est tracé point par point chez les spécialistes de l'eau. Jusqu'à présent, on a l'impression que des décideurs dans ce domaine ne voient pas loin. Qu'ils se contentent de gérer cette année et l'année prochaine. C'est mince, d'autant plus que la vision du tourisme, et du Plan Azur en particulier, ne pourra pas se passer d'une question vitale. stop.
Après les fruits et les légumes conseillés par la CNOPS pour nous éviter le cancer, la Caisse Nationale des Œuvres de Prévoyance Sociale, revient à la charge avec une page couleur où elle nous met en garde contre le beurre et l'huile. Quel beurre et quelle huile ? L'emballage est quelconque et les consommateurs, devenus usagers avec des avis partagés, ne savent pas comment réagir.
Si c'était facile d'éviter d'avoir un cancer, il y a longtemps que les hommes auraient utilisé la formule magique. stop.
La baisse de la mortalité maternelle et infantile serait due aux importantes réalisations du secteur de la Santé. C'est à retenir, mais comment expliquer la baisse de la mortalité dans un pays où le rythme des naissances était aussi phénoménal qu'en Chine dans les années open ? Quoi qu'il en soit, le ministre de la Santé cite des chiffres des anciennes équipes de la Santé.
Le taux de mortalité maternelle à l'accouchement au Maroc est passé de 359 pour 100.000 naissances vivantes en 1980 à 227 en 2000 et 112 en 2010, tandis que les cas de décès d'enfants de moins de 5 ans a été de 138 pour 1000 en 1980 contre 36,2 en 2000, a-t-il rappelé, en citant les statistiques du Haut Commissariat au Plan et de l'Organisation Mondiale de la Santé. stop.
Jazz au Chellah, cité romaine où il n'y a plus ni bigaradiers ni « romane ».
Rencontre au sommet le samedi 16 juin, entre le quartet espagnol de Giulia Valle, contrebassiste réputée de la scène jazz catalane, et le « maître » du oud marocain Saïd Chraïbi. Le temps d'une soirée avec Giulia Valle et Saïd Chraïbi qui proposeront un jazz empli d'émotion et de sensibilité. Par ailleurs, cet événement musical se clôturera aux rythmes de deux duos : Andy Sheppard au saxophone et Jean Marie Machado au piano. Ceux-ci rencontreront le Maâlem Hamid Kasri accompagné de Karim Ziad. Les artistes seront aussi rejoints par les gnaouas de Rabat.
Ce qui veut dire qu'il n'y a pas que les gnaouas d'Essaouira, de Marrakech ou de Tanger qui n'y pense pas avec son Tanja Jazz… où l'on n'offre même pas un tajine aux pruneaux.. stop.
A Rabat, les jacarandas, ces arbres aux fleurs bleu clair, refleurissent comme un colchique dans les prés… Un arbre qu'on trouve le long de la Goutte de lait créée par la femme du Maréchal Lyautey, reprise entre de bonnes mains par SAR Lalla Meryem en face du bâtiment de la DGSN. Puisque la jacaranda convient au climat de Rabat, pourquoi il n'y en a pas plus, au lieu de ces palmiers qu'on voit partout comme si on était à Erfoud, joli patelin dont les dunes sont menacées par le rallye et les 4x4 bas les pattes… stop.


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