Les enfants exposés à la fumée de cigarette de leurs parents courent un risque plus grand de souffrir plus tard de graves problèmes de santé cardiovasculaires, souligne une étude australienne publiée mercredi. En fait, la génération née du temps de « Aou Ma loulou » se souvient que la fumée des cigarettes Anfa ou Kébir, n'était pas un délit quand les tontons et les Khali Boujemaâ poussaient de grandes bouffées dans des chambres où vieux côtoyaient des enfants et même des bébés. Tandis que, de nos jours, même si la lutte anti-tabac ne fait pas de tabac sur Dozem qui crie au diable depuis la charge de la Brigade légère, les gens sont plus conscients des dangers de la fumée qui brûle l'œsophage des pecnots comme des usagers à la page. D'ailleurs, on voit de plus en plus des fumeurs sortir dans le couloir ou sur leur balcon- quand il y en a – pour en brûler une, sans amertume. stop. « Les Turcs arrivent », disent « Les bonnes sources » qui ne sont préoccupées que par les Bourses, de Tokyo à Casablanca. Alors que les Turcs sont au Maroc depuis belle lurette quand ils ont commencé à concurrencer sérieusement « Farane Afifi » qui n'a jamais été copié par Seddiki, avec leur four robuste qui voit passer des centaines de poulets rôtis, sans jamais crier « Ahe ». Une référence dans les cuisines même s'ils occupe de la place, contrairement au micro-ondes qui séduit son monde avec un espace plus réduit. La rubrique ajoute : « Les Marocains sont avertis » comme si les Turcs représentaient une menace pour les produits marocains. Alors que s'il y a des Marocains à avertir, c'est plutôt des industriels déterminés et non pas les Marocains en général qui sont à avertir. stop. L'affaire Benallou, l'ex-patron de l'ONDA, actuellement entre les mains de la justice préoccupe un hebdo francophone qui en a fait une affaire qui dépasse le cadre que l'on connaissait jusque-là. Qu'on lui reproche des irrégularités concernant le mode de passation des marchés ou l'absence du rapport d'achèvement de l'exécution du marché, des infractions qu'on retrouve dans l'administration à longueur d'année, c'est une chose, mais qu'on publie à la une sa photo dans un montage stupéfiant où son effigie remplace celle de George Washington ou Thomas Jefferson … voilà qui ressemble à un règlement de compte plus qu'à un article d'investigation. Un Marocain sur le dollar américain. Du jamais vu. Il n'est pas question ici de défendre Benallou qui est largement défendu par ses avocats, mais la tournure que prend son procès interpelle les observateurs de bonne foi qui trouvent qu'il y a anguille sous roche. On nous dit que l'équipement de l'aéroport Nouasser fourni par Airports Security est inadapté aux passeports marocains, aux CIN 20 et même aux visas Schengen. Mais cette inadaptation de documents peut-elle être qualifiée de détournement ? Enfin, chercher les liens entre Benallou et des membres de sa famille qui figurent dans des partis politiques ou dans l'administration de l'ONDA, ça s'appelle chercher la petite bête. Il y a une affaire Benallou à traiter au tribunal, sans plus et sans coups tordus. Comme on le voit dans des gazettes où on publie les rapports de l'Inspection de la Cour des Comptes alors que le secret professionnel s'impose. stop. Adil Douiri, président de l'Alliance des Economistes Istiqlaliens, répondant aux questions de Jama Eddine Herradi dans le journal « L'Economiste » : « J'ai ma place au sein du parti, j'y contribue à l'élaboration des idées, de l'idéologie et du programme économique et cela me convient très bien. C'est un peu mon rôle naturel, ma spécialité. Je suis un organisateur, un manager, un praticien et mon rôle est d'assurer que le programme du parti évolue rapidement et que l'Istiqlal soit le plus moderne, le plus ouvert des formations politiques ». Voilà le mot clé, l'ouverture sur le monde extérieur, telle a toujours été la devise du parti depuis sa création par Allal El Fassi et ses compagnons de lutte. Les journaux du PI sont un exemple de cette ouverture qui a tendu la main aux premiers balbutiements de l'écologie au Maroc, aujourd'hui partie prenante dans le développement durable, aux arts plastiques, aux musiques nouvelles et à toutes les expériences où se manifeste un esprit de créativité. stop. « Afriquia offre cinq clés de bonheur », dans le cadre du 5ème anniversaire de son club Fidélité qui récompense les clients loyaux des services Afriquia. Cinq clés de bonheur ? Ce bonheur que l'on cherche à définir et à acquérir depuis la nuit des temps, Afriquia l'a vite trouvé. Mais soyons bons joueurs puisqu'il s'agit de gagner un appartement qui, effectivement, peut faire le bonheur de ceux qui sont obligés de casquer un loyer exorbitant qui leur bouffe une partie du salaire. D'autre part, à côté de l'appart, Afriquia offre une couverture santé gratuite d'une année à 700 gagnants. C'est-à-dire qu'il faudra tomber malade dans cette année là et rien d'autre. Quelle maladie ? La cataracte ou le rhume des foins en plein juin… Enfin, Saïd El Baghdadi précise : « Il s'agit d'une tombola ouverte uniquement aux adhérents du club Fidélité Afriquia ». Africa… chantait l'autre. stop. Air France. La circulaire Guéant qui rejoindra les archives de l'Histoire à côté des Doublet, Marcelin et autre Hortefeu, tête de nasillon, disait les Inrockuptibles, qui restreignait le recrutement des étudiants étrangers, dont les étudiants marocains, sera bientôt abrogée. On retiendra que le gouvernement Sarkozy a signé son arrêt de mort avec de multiples décisions impopulaires dont notamment la chasse des Roms, avant la guerre contre les étudiants étrangers qui sont le reflet du rayonnement de la France dans le monde. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a annoncé lundi 21 mai que sa première mesure serait de demander le retrait de cette circulaire. « C'est une urgence en termes humains, mais aussi en termes de rayonnement et de partage de la connaissance », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse au siège du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) à Paris. Auparavant, François Hollande avait promis de l'abroger lors de la campagne présidentielle en la qualifiant d'« absurde ». stop. La disparition de notre collègue Saïd Fatmi qui fut fidèle à notre journal depuis l'an 1977, n'est pas passée inaperçue chez nos confrères qui suivent l'évolution du métier depuis des décennies. De l'ex-RTM - hommage émouvant de Mouffakir - à Al Bayane en passant par Libé, des anciens reconnaissent la place qu'il occupait dans la presse marocaine que des diplomates installés à Rabat depuis longtemps connaissent de bout en bout. Avec son style concis et un vocabulaire châtié sans prétention ni garniture édulcorée, Saïd Fatmi, ancien de l'Université de Moscou, maîtrisait la politique internationale avec doigté. Ce qui a suscité l'admiration de ses confrères qui ne rataient jamais ses rubriques à la une à un moment où l'actualité internationale était déjà compliquée. Défenseur des Droits de l'Homme, nourri à la sève de l'humanisme, de Karl Marx et autres valeurs dont il ne faisait pas étalage, on se demande ce qu'il aurait pu écrire au moment de la chute des dictateurs arabes, à une époque où, hélas, il était malade et où il n'écrivait plus. stop. On finira par rebaptiser le Conseil de Sécurité de l'ONU « le Conseil de condamnation » parce que, depuis qu'il condamne sans lendemain, on se dit qu'il ne faut pas s'attendre à des lendemains heureux. Après les 108 morts à Houla - on attend toujours le « ghadara el bilad » du criminel de guerre, sur Al Jazeera – dans le centre de la Syrie, on a eu droit à une nouvelle condamnation qui ne nous change pas des speeches de Kofi Anan qui devrait demander conseil à Hanane El Fadili… stop. Le public marocain qui a démontré qu'il connaissait les paroles de la chanteuse comorienne Imany qui n'en revenait pas, celles de Jimmy Cliff qui s'est cru à la Jamaïque et les paroles de Gloria Gaynor qui n'a pas fait de différence avec le public de l'Appolon de New York, reste une réponse cinglante à ceux qui disent que Mawazine n'est pas fait pour nous et que l'on doit rester chez nous sur un air de Najat Aâtabou… stop.