Ce sera une assemblée qui aura lieu au centre de Bourgogne ce samedi à partir de 10 heures du matin. Durant cette assemblée générale, sera élu le nouveau président de la FRMVB, ainsi que les membres fédéraux qui dirigeront ce bureau fédéral durant les quatre années suivantes, avant le prochain tiers sortant. C'est un tournant décisif qui marquera une partie de l'Histoire de ce sport du fait qu'il n'avait jamais connu pareille situation, à savoir : introduire une commission provisoire pour gérer cette discipline en lieu et place du Bureau fédéral en cours. L'ancien président Ghzali, avait été pris de court après un long exercice qui ne lui permettait pas de réaliser le plus important aux yeux des grands responsables, celui des résultats positifs de l'équipe nationale seniors qui, qu'on le veuille ou non, est l'image de marque d'un sport. Le volley-ball, par conséquent, souffre de nombreux maux, dont le principal reste la gestion saine et honnête des membres fédéraux. Des effets aléatoires de gouvernance ont anéanti toute prise de conscience des réels et principaux objectifs qui devraient être bénéfiques pour l'avenir de ce sport. Depuis trente ans de participations aux multiples activités internationales, en l'occurrence le championnat d'Afrique, jamais notre pays n'avait frôlé le podium, même pas pour une troisième position. Notre niveau technique de jeu est très bas, ce qui reflète bel et bien les conditions de gestion des clubs qui ne cessent de souffrir de l'insuffisance de budget de fonctionnement. Nous ne citons que l'essentiel qui génère le mal du volley-ball, pour vous dire que la situation actuelle est des plus embarrassantes, et ce n'est pas avec l'élection des membres fédéraux incompétents en gestion que ce sport sortira de son marasme. Non. Le mal est profond, son remède se trouve auprès des personnes réellement sérieuses, très compétentes, bien expérimentées en gestion sportive, qui savent au préalable lequel des objectifs est réalisable, son résultat positif et son apport financier. N'oublions pas que le Maroc était sollicité par les Japonais pour venir à Casablanca effectuer un match amical, c'était vers 1970, notre niveau était excellent envié par toutes les équipes africaines. C'était un temps où même les Etats-Unis n'avaient pas encore une équipe nationale de volley-ball. Aujourd'hui ? C'est la désolation totale. Les candidatures enregistrées pour la présidence de ce sport se situent entre Ouaid, Allam, Belbrass, Aarab, Benabdenbi du Comité Olympique et autres.... Pour le bureau fédéral, c'est une vingtaine de candidatures. Cela promet une assemblée bien chaude où nous espérons vivement que le choix des votes soit sain et objectif, sinon ce sport ne s'en sortira jamais des problèmes qui ont coûté très cher à sa renommée nationale et internationale.