L'Assemblée générale de cette saison marquait une autre tournure, inhabituelle et que l'on n'avait pas vécue depuis de longues années. Ils étaient 33 clubs sur 39 à y assister à cette assemblée générale, en présence de Mustapha Zekri, représentant le comité olympique, et Aziz Souhaji, du ministère de la Jeunesse des Sports. L'allocution du président Ghzali, marquait les efforts accomplis des clubs pour favoriser l'émancipation du volley-ball, et les stratégies 2012 et 2016 pour une approche évolutive de ce sport. A la demande de lire ou pas le rapport moral, déjà adressé aux clubs, l'assistance préférait s'y abstenir. Ce rapport contenait les félicitations à M. Moncef Belkhayat pour sa nomination en qualité de ministre de la Jeunesse et des Sports, un flash-back des activités de la fédération, les compétitions internationales, en beach-volley, en formation et en développement. Aussi des rapports des différentes commissions du bureau fédéral. Il fallait donc passer de suite aux différentes suggestions, remarques et doléances des clubs, dont ils étaient nombreux à s'inscrire. Cela débutait avec Hadir, du club du FUS, qui ne mâchait pas ses mots en disant que tout ce que contient le rapport moral n'a rien à voir avec ce que nous vivons dans la scène sportive, la non application de certains statuts et règlements, des membres fédéraux qui ne sont d'aucuns clubs depuis plus de 20 ans et autres éléments néfastes en rapport avec les votes et les voix attribués aux clubs. Cette première intervention avait dégénéré les esprits, ce qui n'était pas habituel dans les précédentes assemblées générales. Les critiques qui suivaient ne manquaient pas d'audace par Lebbar du club du DHJ, ainsi que Seddik du club de Khemisset. Les principaux points soulevés chaudement étaient en relation avec les résultats médiocres de l'équipe nationale, les changements au bureau fédéral qui concernent uniquement à chaque fois que deux membres, et il faut attendre qu'ils soient du tiers sortant, autrement c'est les mêmes qui se reconduisent. La demande d'une assemblée extraordinaire était aussi soulevée de rude manière, en précisant aussi qu'il n'y a que trois membres fédéraux qui accomplissent leurs devoirs à la fédération, les ligues sont absentes et sans les activités des ligues le volley-ball ne peut progresser. Ces arguments ont été présentés d'une façon inconvenable, mais tous les membres fédéraux se maintenaient dans la sérénité de leurs allocutions, marquant une solide expérience dans l'attitude et le dialogue. D'autres interventions de la part de Haddadi du club de Sraghna, Saâd, du club de l'USF, Rouane du CODM, et autres qui dégageaient aussi des avis partagés des problèmes ressentis auprès du système «Sport-étude», et le comportement non éducatifs des joueurs dans leurs centres. Les réponses qui ont été fournis par le président Ghzali et les membres fédéraux à tous les interventions ont convaincu, la preuve est venue du rapport moral qui a été approuvé par la totalité de tous les représentants des clubs présents à cette assemblée à une seule exception celle du club du DHJ et l'abstention du club du FUS. Le rapport financier était également approuvé, avant de passer au vote qui présentait un tiers sortant qui se composait de Ghzali, président de la fédération, et membre permanant de la commission d'organisation de la fédération internationale, de Chater, le directeur technique, chargé aussi du pôle gestion informatique, et son application, nouvelle formule, dans les salles de jeu, et Aarab, le seul membre féminin du bureau fédéral, chargé des sports femmes, aussi membre du comité de direction de la fédération africaine de volley-ball. Ils étaient 7 membres qui avaient enregistrés leurs candidatures, mais à la dernière minute, annulaient leurs inscription : Jraouss du club des FAR, Seddik du club de Khemisset, Lebbar du club du DHJ, Haddad du club des Sraghnas et Boussedra du club de l'ANSA. Restaient donc en course avec le tiers sortant : Harrak du club du FUS, et Mhani du club du JOC. Les résultats sont comme suit : Aarab : 107 voix, Ghzali : 104 voix, et Chater : 85 voix. Ainsi le tiers sortant à été réélu pour un nouveau mandat. Harrak, avait obtenu 25 voix, et Mhani avec 28voix.