A l'approche de la tenue de l'assemblée générale qui aura lieu le 7 avril prochain au complexe de Bourgogne, on peut dire que ça bouge de toute part et que les candidatures sont l'objet de nombreuses médiations que ce soit pour le siège de membre fédéral ou celui de la présidence à la tête de la fédération. Si ça chauffe à ce point c'est que la famille du volley-ball est bien consciente, aujourd'hui plus que jamais, que l'enjeu est de taille et nul ne souhaite revivre les mêmes mésaventures précédentes qui avaient anéanti la renommée internationale de notre volley-ball, sans oublier la constatation amère du niveau technique des clubs qui se dégrade au fil des années. Allam, fait partie de cette génération qui souffre de ce bilan négatif, lui l'ancien meilleur joueur d'Afrique, le premier joueur Africain et Arabe à s'intégrer en tant que professionnel au sein des clubs Européens. C'est lui aussi qui énormément contribué à la relance du beach-volley, cela est incontestable et la liste est longue à définir en ce domaine en organisations internationales qui n'ont cessé d'honorer notre pays dans différentes revue sportives étrangères. Allam nous parle du volley-ball d'aujourd'hui, écoutons-le: «Le volley-ball à stagné depuis plus de 25 ans, la commission provisoire est là depuis quatre mois, mais qu'est ce qu'elle peut faire? Actuellement, le volley-ball est dans un trou, et on a besoin d'un championnat qui vulgarise ce sport, et c'est dans un championnat entre ligues qu'il peut percer cette émancipation. Il faut que le championnat se joue entre grands et petits pour se confronter à des niveaux supérieurs et cela dans toutes les villes du Maroc, même lointaines Nous avons des hommes pour cela, des compétences, de la volonté, des futurs présidents des ligues capables de mener cette tâche avec ambition». Allam de ce fait se présente à la présidence, il est bien conscient aussi du problème majeur de ce sport qui consiste aux besoin d'un sponsor. A cela, il répond : «Les moyens? Il faut aller les chercher, car aucun pays ne compte uniquement sur la subvention de son ministère. Pour développer le volley-ball, il faut des finances, et je promets de trouver un sponsor pour aller de l'avant, et même je suis prêt à aider aussi les clubs à en trouver d'autres. Je veux que le volley-ball soit à l'image du football et de l'athlétisme, et si je le dis, c'est que je suis capable d'y arriver. Rappelez-vous le Swatch World Tour que j'avais organisé à Agadir en été dernier, il avait été diffusé durant cinq heures à 150 chaînes de télévisions, même à Eurosport et à El Jazeera et cela n'a jamais existé dans aucun sport au Maroc, et ce sera de même pour le prochain World tour, dans quelques jours, j'ajouterai un fait important, qu'on jouera au mois de juin prochain notre qualification aux jeux olympiques. Donc, avec les moyens financiers et la vulgarisation du volley-ball, je sais qu'on a des dirigeants capables de mener cette mission à bon port, le volley-ball appartient à tous les Marocains, et il faut ramener toutes les compétences qui avaient quitté ce sport. Enfin, il est impératif de repositionner ce sport à l'image de ce qu'il fut durant les années quatre vingt dix».