La ville d'Oujda abrite, du 1er au 3 mars courant, la première édition du festival national du court-métrage, organisée à l'initiative de l'Académie régionale de l'Education et de la Formation (AREF) de l'Oriental et du Centre d'Etudes et de Recherches Humaines et sociales d'Oujda (CERHSO). La cérémonie officielle d'ouverture de cette manifestation cinématographique, qui vient enrichir la scène culturelle locale, a eu lieu, jeudi soir, en présence notamment d'une brochette de cinéastes et d'artistes marocains, dont le réalisateur et scénariste Az Elarabe Alaoui Lamharzi, qui préside le jury de cette édition. La première soirée du festival a été marquée notamment par le vibrant hommage rendu au metteur en scène Yahya Boudlal et aux acteurs Mohammed Kaissi et Majida Benkirane, et par la projection du long métrage “Androman” du réalisateur Az Elarabe Alaoui. Une vingtaine de courts-métrages seront projetés dans le cadre de cette première édition, ont indiqué les organisateurs, précisant que deux compétitions sont programmées lors de cette manifestation, dont la première est consacrée aux professionnels (10 courts-métrages) et la seconde aux amateurs et aux clubs de cinéma relevant de certains établissements, scolaires en particulier (neuf films). Parmi les films qui concourent pour les prix de la première compétition figurent “Silence des murs” de Mohamed Goumane et Brahim Hanoudi, “30 secondes” de Ghalia Kaissi, “Clics et déclics” de Abdelilah Jawhari, “Vers une nouvelle vie” de Abdellatif Amejkak, “Rahma” de Mounia Roukh et “Plastique” de Abdelkbir Rkakna. Le programme de cette première édition prévoit aussi des ateliers pratiques et des interventions pédagogiques autour de différents métiers du cinéma, et une conférence sur le thème “le cinéma après les révolutions du printemps arabe”. Dans une allocution à cette occasion, le directeur de l'AREF de l'Oriental et directeur de ce festival, Mohamed Abou Damir, a mis l'accent sur l'évolution quantitative et qualitative que connaît le cinéma marocain grâce notamment aux efforts déployés par le Centre cinématographique Marocain (CCM). Ce festival, a-t-il ajouté, ambitionne l'intégration des élèves des établissements scolaires dans les programmes élaborés par le ministère de l'Education nationale en vue d'améliorer davantage la vie scolaire et renforcer les activités éducatives afin de permettre aux élèves de faire valoir leur créativité et leur talent artistique, plus particulièrement dans le domaine du cinéma.