Les résultats définitifs seront annoncés aujourd'hui 45,40% des électeurs marocains ont participé, vendredi 25 novembre, aux élections législatives, les premières du genre après l'adoption de la nouvelle Constitution. Le taux de participation a donc nettement progressé, n'ayant été que de 37% lors du scrutin législatif de 2007 alors même que personne, ni aucune formation politique ou autres mouvements n'avaient appelé au boycott. Et c'est dans les provinces du sud du Royaume que le taux de participation a été, comme d'habitude, le plus élevé. Selon les premiers résultats provisoires portant sur 288 des 305 sièges pour le compte des circonscriptions locales, annoncés par le ministre de l'intérieur, M. Taïeb Charkaoui, lors d'un point de presse tenue samedi à Rabat en présence des dirigeants des partis politiques, le Parti de l'Istiqlal occupe la seconde place, avec 45 sièges, juste derrière le Parti de la Justice et du Développement (PJD), qui a remporté 80 sièges, et devançant le RNI, 38 sièges, le PAM, 33 sièges, l'USFP, 28 sièges, le MP, 22 sièges, l'UC, 15 sièges, et le PPS, 11 sièges. Les partis politiques restants n'ont pu obtenir plus d'un ou de 2 sièges chacun. Les résultats définitifs des élections législatives seront annoncés, aujourd'hui, dimanche 27 novembre, a déclaré le ministre de l'intérieur. Il est à rappeler que 5392 candidates et candidats dans les différentes circonscriptions locales ont été en concurrence. Il y a eu une moyenne de 17 listes concurrentes par circonscription. Le scrutin législatif du 25 novembre s'est déroulé dans de bonnes conditions, a indiqué M. Cherkaoui, soulignant que 3799 observateurs ont suivi de près le déroulement de l'opération électorale à travers le pays, dont 301 étrangers. 489 plaintes ont été enregistrées à la date du 25 novembre, dont 60 ont donné lieu à des enquêtes judiciaires. Le financement public mobilisé pour la circonstance s'est élevé à 220 millions de Dirhams, a précisé le ministre de l'intérieur, 29 partis qui ont participé aux élections ont demandé et bénéficié d'avances pour subvenir aux besoins de la campagne électorale. Maintenant que les résultats du scrutin législatif du 25 novembre sont connus, du moins partiellement, l'attention des observateurs sera désormais concentrée sur les tractations partisanes pour la constitution d'un gouvernement de coalition, aucun parti n'ayant obtenu la majorité des sièges de la Chambre des représentants. Le PJD a d'ores et déjà annoncé qu'il allait entamer des concertations avec certains partis politiques pour la constitution du prochain gouvernement.