«Des hommes et des femmes pour la lutte et le militantisme», c'est ce qu'est le Parti de l'Istiqlal, répète la chanson de rap dont on peut visionner le clip sur «www.mizane.tv». Des hommes et des femmes qui ont voué leur vie pour la cause de la patrie, qui luttent et militent «pour un avenir meilleur». Des mots simples, un discours bref et des idées précises. Encore une fois, le Parti de l'Istiqlal se distingue par un mode de communication politique nouveau et non-conformiste. Encore une fois, l'Istiqlal crée la différence en allant au plus près des jeunes. Le rap est une expression de culture urbaine, dont la dimension à la fois contestataire et objective lui donne un cachet très politique. Apparue à la fin des années 70 dans les ghettos noirs des Etats-Unis, cette forme d'expression musicale traduit la vision que se font les jeunes des banlieues de la société dans laquelle ils vivent et leur conception de la vie. Le microcosme urbain devient alors un espace objet d'expression poétique protestataire, revendicative et de soutien aux bonnes causes, embrassant les attentes des jeunes et stimulant leurs énergies créatrices pour les canaliser sous forme de rimes appelant à l'éveil et à l'action. Ce qui en a fait un vecteur de communication des mieux adaptés pour transmettre le message politique du Parti de l'Istiqlal aux franges les plus jeunes de la population. Le rap a la particularité de ne pas se prêter aux fioritures du langage. Le message est transmis en quelques mots chocs, allant directement au fond du sujet. Ce qui sied parfaitement avec le discours politique du Parti de l'Istiqlal et à son programme électoral, claire, simple, traitant sincèrement des problèmes existants et des solutions, tout aussi claires et simples, à y apporter. Une motivation unique, un seul objectif, «Al Watanou Daïman» (La patrie, toujours). Le clip défile les images accompagnant les paroles de l'artiste, des plus anciennes, celles des pionniers du mouvement national, de cette glorieuse génération qui a milité pour l'indépendance du Maroc dans les rangs du parti porteur du flambeau de la lutte pour l'émancipation nationale, aux plus récentes, des infrastructures réalisées, des avancées socio-économiques enregistrées, en passant par celles de la glorieuse Marche Verte, venue parachever la libération du territoire national dans sa quasi-intégralité. Autant d'étapes, comme le rappelle l'artiste, qui ont vu le parti de l'Istiqlal jouer son rôle avant-gardiste sur la scène politique nationale, dirigeants, cadres et militants, hommes et femmes, qui ont, par profonde conviction nationaliste, voués leurs vies à la cause de la patrie, qui est celle du parti. Contrairement aux opportunistes de la politique qui polluent et décrédibilisent l'action politique, le Parti de l'Istiqlal n'a jamais fui ses responsabilités, considérant, à juste titre, comme improductive la politique de la chaise vide. Il a toujours été là, à travers ses prises de positions, pas toujours appréciées en une certaine ère de plomb heureusement révolue, à défendre la démocratie au sein d'une Monarchie constitutionnelle, la récupération des territoires encore sous le joug colonial, et ce bien avant les autres, et à militer pour l'égalitarisme, un des piliers fondateurs de la philosophie du mouvement national. Quel est le message que transmet le rap, dans son approche non-conformiste, aux jeunes générations ? Celui d'une vie qui n'est pas toujours tendre, où rien n'est offert, où il faut avoir la rage de lutter pour se faire sa place au soleil. Il s'agit de ne pas se laisser faire, de ne pas accépter de se faire marcher sur les pieds, de forger cet avenir meilleur de ses propres mains, en s'engageant fermement dans le parti politique qui porte les espoirs des jeunes générations actuelles, comme il avait porté auparavant celui de la génération qui a lutté pour l'indépendance. «Al Watanou Daïman», la patrie, pour toujours. C'était déjà le slogan des jeunes marocains qui ont lutté au sein de l'Istiqlal pour l'émancipation. C'est toujours le slogan des jeunes marocains qui veulent édifier un Maroc libre, démocratique et prospère sous la direction du parti qui défend leur cause et leurs intérêts. Et ce sera toujours le slogan des jeunes marocains qui rêvent d'un avenir meilleur pour leur patrie. Leur symbole ? La Balance, celle de la justice, pour donner corps à l'égalitarisme qui a motivé la lutte des prédécesseurs et continue de constituer l'espoir des successeurs. Leur couleur politique ? Le rose, couleur de cet espoir et de la foi en un avenir meilleur. Un avenir fait de grands projets créateurs d'emplois, de mesures incitatives pour l'auto emploi, de réformes pour l'amélioration des performances des systèmes éducatifs et sanitaires, afin de servir au mieux les populations, en particulier les plus déshéritées, et de facilités pour l'acquisition de logements. Le Parti de l'Istiqlal s'est fermement engagé à encourager les classes moyennes, convaincu que la stabilité sociopolitique du Maroc passe par l'élargissement de cette catégorie sociale. Quand aux franges sociales les moins aisées, la caisse de compensation devrait continuer à jouer son rôle en subventionnant les produits de première nécessité, alors que les activités du Fonds de solidarité, en instance d'adoption, devraient voir ses activités se poursuivre et s'étendre au profit des plus défavorisés. Demain, les Marocains, jeunes et moins jeunes, se rendront aux urnes pour accomplir leur devoir citoyen, celui de choisir leurs représentants au parlement et le programme politique qu'ils voudraient voir appliquer. Pas question, bien entendu, de manquer à ce devoir. Sinon, pas la peine de se plaindre par la suite de ne pas voir son avis pris en considération. De plus, ce serait faire le jeu des nihilistes, adeptes de l'anarchie et ennemis de la démocratie. Mais encore, qui choisir ? En quelques mots, ce sont les hommes et les femmes qui ont voué leur vie à la lutte et au militantisme, pour un avenir meilleur, pour un Maroc comme l'ont tant rêvé les jeunes marocains qui ont milité pour l'indépendance. Un Maroc comme le souhaitent les jeunes qui font la force du Maroc d'aujourd'hui. Cela se chante en rythme rap fervent et engagé: «Al Watanou Daïman». Cela se traduit, le jour du scrutin, par un bulletin glissé dans l'urne où les deux cases de la Balance (liste locale et liste nationale) sont dûment cochées, pour crier haut et fort: «La patrie, toujours».