Suite à la manifestation organisée vendredi dernier à travers les artères de la ville et qui réclamait le départ de l'entraîneur et de certains dirigeants, on s'attendait automatiquement à une nouvelle réplique de mêmes doléances au cours de cette rencontre. Celle-ci fut d'un niveau technique appréciable et les deux équipes ont fourni de grands efforts en créant un bon nombre d'occasions dont les plus nettes reviennent aux visiteurs. Les Khouribguis étaient les premiers au ballon mais au fil des minutes ils cédèrent le terrain à l'adversaire. Les locaux bénéficient de quatre coup francs très bien placés mais sans résultats. Les erreurs défensives des visiteurs en seconde mi-temps ont failli les surprendre à tout moment. Dès la 63ème min, les visiteurs respiraient mieux, en inquiétant sérieusement la défense locale. Les meilleures occasions de la rencontre sont revenues au KAC (65,77 et 84éme min) mais le gardien de l'OCK a réalisé des parades exceptionnelles. Il a fallu attendre la 90ème pour voir le KAC concrétiser une occasion plus difficile que celles qui se sont présentées auparavant. L'OCK n'a jamais vécu un aussi mauvais départ et le sort d'une équipe ne dépend pas d'un seul ou de deux joueurs comme le prétend M. LAMRINI car le mal est ailleurs. M. Lamrini (entraîneur OCK) : « C'était une très bonne rencontre, à jeu égal entre les deux équipes. En seconde mi-temps, mes joueurs se sont bien comportés et ils ont créé plusieurs occasions. Le comportement du public nous a joué un mauvais tour. Aujourd'hui, on a injecté des nouveaux joueurs notamment le gardien Allouch qui a fourni une grande partie. La concurrence au sein de l'équipe est indispensable pour jouer de mieux en mieux ». M. Karkach (entraîneur KAC) : « Devant l'OCK, on a vécu le même scénario comme contre le Raja. Les deux équipes ont fourni un bon spectacle et les occasions de buts étaient nombreuses de part et d'autre. Au cours de la rencontre, on a tenté de nombreuses combinaisons et nous n'avons perdu espoir à aucun moment. On a attendu la 90éme minute pour concrétiser et récompenser nos efforts. Le mal qui « ronge » notre football est celui du public à travers son comportement qui démoralise les joueurs et on ne sait comment faire pour le convaincre ».