Au moment où l'on apprend que l'export à l'OCP connaît une hausse de 44% au premier semestre avec un chiffre d'affaires de 22,8 milliards de dirhams, le secteur du textile annonce que les exportations dépassent les 2,5 milliards de dirhams à la fin juin 2011. Des chiffres qui ne laissent pas froid en ces temps encore chauds. Sans pavoiser, il y a lieu de constater que ça ne va pas trop mal pour le pays par rapport aux analyses incendiaires qui nous ramènent 30 ans en arrière. On notera que pendant que la crise frappait de plein fouet la Grèce, le Portugal, l'Espagne et autres zones de turbulence, le Maroc échappait aux observateurs loin d'être des amateurs. Bien sûr, on n'est pas mieux lotis que d'autres, mais on n'est pas à plaindre comme le font des pleurnichards au service des richards qui voudraient qu'on noircisse le présent pour faire croire qu'il n'y a rien à gratter. stop. Tout le monde en parle, y compris des jeunes que certains disent qu'ils sont désintéressés. Faux. Le discours que S.M le Roi Mohammed VI a adressé, samedi 20 août, à la nation met l'accent sur l'engagement et la responsabilité de tout un chacun : gouvernement, parlement, partis, citoyens, acteurs associatifs et médias. Le discours de Sa Majesté le Roi a réservé une place de choix à la jeunesse marocaine. Celle-ci, consciente et responsable, a indiqué le Souverain, se trouve aujourd'hui au cœur du projet de modernisation constitutionnelle et politique, au regard des droits et devoirs que prévoit la Constitution, ainsi que des instances de citoyenneté agissante qu'elle préconise pour renforcer l'adhésion des jeunes aux différentes réformes démocratiques et aux divers chantiers de développement. Dans ce sens, le Souverain a engagé les partis à donner leur chance aux jeunes ainsi qu'aux femmes pour favoriser l'émergence d'élites qualifiées, à même d'apporter du sang neuf à la vie politique et aux institutions constitutionnelles. « C'est une jeunesse qualifiée, digne de continuer à porter le flambeau de la glorieuse épopée du 20 Août, dans le cadre d'un processus proprement marocain, caractérisé par l'implication des jeunes dans les efforts visant à en relever les défis », a indiqué le Souverain. stop. Les cliniques contre-attaquent comme si elles n'avaient rien à se reprocher dans l'affaire des établissements invités à revoir leur méthode de travail. Mais le commun des mortels a entendu parler des abus ici et là. Quand il n'a pas lu tel ou tel scandale dans la presse, il a entendu parler de flane ou flana à qui on a fait payer des factures fantaisistes. Ce n'est pas nouveau et ça remonte au temps où « L'Opinion » avait pignon sur rue, à qui il arrive encore de rendre service à la société, en rappelant le cas d'un établissement endetté qui se cache derrière la science et le savoir. Mais, comme nous l'avons dit dans notre journal, il y a des gens de bonne volonté dans la profession, des oulad ennass qui méritent chapeau bas. stop. Aziz, le tout nouveau directeur de la prison de Hay Salam, a coincé un gardien qui était en possession de 500 grammes de Zatla pour les novices. C'est Abdelhafid Benhachem qui va le féliciter en personne. stop. Dans quel monde on vit ! Dans une entreprise sur la route de Casablanca, une belle vitrine pour les vendeurs d'automobiles digne des grandes cités modernes, on vient de voler un portable pour la énième fois ! A l'intérieur de la boîte, en plein Ramadan, ça fait mal au cœur, disent à l'unanimité le personnel qui n'arrive pas à repérer la crapule nulle qui a réussi à voler le GSM en plein carême sans que personne ne s'en aperçoive. Cela s'est passé en un tiers de minute et la victime, bouleversée, n'avait pas quitté les bureaux, en cette journée de quiétude où chacun vaquait à ses occupations. Bien sûr, des noms circulent. Comme à chaque fois en plein désarroi, on cite flane et flane qui sont capables du pire avec la haine qu'ils affichent, qu'on devrait virer et présenter à la justice. Si on avait une preuve. Ces lâches qui n'en sont pas à leur premier coup sont indignes de confiance. Et dire que les travailleurs et les travailleuses vont continuer à bosser à leurs côtés sans se rendre compte que ces pauvres types - une femme ne peut pas faire ça sur les lieux de travail – sont capables de tout, de marcher sur le cadavre de leur mère. Des ordures. stop. Nous souhaitons une brillante carrière à Omar, fils de notre ami Si Ahmed Benjelloun, qui a choisi le métier honorable de son père, avocat de réputation nationale à qui nous souhaitons un prompt rétablissement à la veille de cet Aïd exceptionnel où des dictateurs s'apprêtent à déposer les armes. Si Ahmed Benjelloun qui a défendu avec brio notre journal à des moments difficiles où l'engagement humanitaire ne courait pas les rues. De nos jours, la présence de Omar, qui a pris le prénom de son oncle, ne passe pas inaperçue au tribunal. Bonne continuation. stop. Kadhafi ou « Gaddafi », qui fait fi de tous ceux qui lui lancent des défis, reste introuvable, nous dit-on sur Google qui se réveille avec une gueule de bois après l'euphorie sur un tableau de Monory. Mais pourquoi, diable, un majnoun qui ne trouvera pas au fond de sa cachette noun pour survivre, serait trouvable après avoir trompé son monde depuis des années ? Comme Saddam, dont un litre de pinard ordinaire porte le nom chez les fauchés qui hantent les rochers, qui savait que ses jours étaient comptés. stop. Un ex-RAM, ex-TAM TAM, ex-XXL, dont on a publié 4 photos sur 2 pages… s'en prend aux grèves à répétition comme si une grève suffisait pour les travailleurs qui commencent à peine à réaliser qu'ils ont le droit de revendiquer des droits élémentaires, dirait l'autre. Industriel lui-même, il cite la dégradation des quartiers industriels, raisonnement à sa place. Il ajoute « ou encore les inondations surprises… » comme si on pouvait faire face aux catastrophes naturelles qui peuvent frapper aussi bien Had Kourt que Kuala Lampur. Pour conclure, la chroniqueuse belliqueuse qui lui consacre un pavé, parle de nouvelle race d'entrepreneurs. Alors qu'au Maroc, il n'y a qu'une seule race. stop. Safal Fall qui n'apprécie pas El fal fal… écrit : « Les attaques dont fait l'objet Véolia Maroc en terme de gestion de ses concessions en assainissement ou en transports dans plusieurs villes du Royaume n'empêchent pas le groupe de maintenir son plan d'investissement dans la capitale et dans l'Oriental. Les différentes politiques de dépollution lancées par l'Etat dans plusieurs villes ciblées semblent sur la bonne voie ». Mais qui a dit le contraire dans la dépollution du Bouregreg qui n'est pas à sa première révolution ? Les corsaires avaient déjà tenté de détourner l'embouchure avec leurs bateaux et leurs canons. Ce qui révolte les riverains des deux côtés sur les bas-côtés et sur les grandes étendues, c'est le manque de réflexion sur l'écosystème et l'Histoire de l'Oued qui prenait pied à Bab Mrissa et à Bab Rahba, aujourd'hui d'une saleté déconcertante. stop. Le premier pas… Le Maroc est de plus en plus un marché attractif pour les investisseurs étrangers, et plus particulièrement les opérateurs britanniques dans le domaine des services, mais aussi au niveau de l'immobilier et de la construction. Le cabinet EC Harris, spécialisé dans « l'actif bâti », réalise périodiquement des études sur les coûts de construction dans nombre de pays. La dernière en date, couvrant la période estivale, intègre pour la première fois le Maroc. Sur les 56 pays, le Royaume se positionne comme plus cher que cinq autres pays, majoritairement asiatiques. Par ailleurs, il se trouve dans la même fourchette de coûts que la Malaisie, les Philippines et le Viet-nam. stop.