La série des effondrements de tous genres serait-elle, bientôt, allongée d'un sinistre de plus? En tous cas, même hors murailles séculaires, le Fassi devient blasé, sombrant dans une fatalité plutôt... effrayante. Mais que dire des responsables? Dernier exemple de frayeur... (avant cataclysme?), cet immeuble de six étages - propriété du Crédit agricole dont les ayant-droit refusent d'en achever les... gros œuvres. Lorsque nous avions interrogé un des responsables de cet établissement afinancier, il nous fut répondu qu'il s'agissait d'un « léger malentendu avec tâcheron, voire architecte, et que les choses allaient être réglées bientôt ». Ce « bientôt » a dépassé les... six ans ! L'autre version qui court évoque, plutôt un « défaut de construction » décelé... tardivement ! Ah, la « bonne nouvelle.» Au fait, par les temps qui courent, la ville de My Idriss - que Dieu nous garde de Sa malédiction - cette ville n'est pas à un effondrement près. Telles des lieux de croyance qui écrasent des croyants... Non, et non ! On ne nous fera pas avaler la couleuvre ! Une de plus... On voit mal, en effet, une institution, qui existe avant tout pour faire rentrer de l'argent, accepter de se priver d'un nouveau siège, si grand, construit pour faire rentrer... plus d'argent. De cette façon ?! A moins que le bâtiment n'ait été arrêté pour cause... grave ! Mais alors, qu'attendent les responsables de la ville pour intervenir et prévenir une éventuelle catastrophe qui viendrait ternir l'image de la capitale spirituelle ? Que l'édifice s'écroule sur ses promoteurs est une chose, mais attenter à autrui c'est une autre ! En attendant que la conscience de ceux qui vous imaginez s'éveille, et devant l'absence des propriétaires légitimes, des « S.D.F » (Sans Domicile Fixe) y coulent des jours (et des nuits)... heureux. Sans payer ni droits de syndic, ni taxe urbaine, M. Rat et Mme Souris y ont élu domicile, omettant même de régler les crédits-logements à l'organisme de crédit propriétaire des liens. Hospitaliers, nos illustres rongeurs ont accepté volontiers la visite, voire le séjour de représentants de l'espèce humaine. Pas bête l'animal ! Sauf que ces derniers sont plutôt des clochards aux comportements pour le moins dérangeants pour les habitants du quartier... Tout cela se passe en plein centre de la ville nouvelle, face à l'avenue Hassann II, et à deux pas de la poste principale de la ville ! Joli scoop médiatique si, d'aventure, ce temple des finances s'écroulait sur contribuables... argentés ou pas. Sans parler de la réaction d'une S.P.A (Société Protectrice des Animaux) quant au sort des misérables créatures que vous savez. Quant à nous, messieurs, un seul mot d'ordre : S.O.S, il y a (peut-être) le feu en la demeure ! Mieux vaut prévenir...