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Les tops et les flops du championnat d'Italie Du +Matador+ de Naples Edinson Cavani à la chute de la maison Juventus, retour sur les "tops" et les "flops" du championnat d'Italie qui s'est achevé dimanche:
LES "TOPS" - Cavani: Grande révélation de la saison, l'Uruguayen au look christique Edinson Cavani symbolise le succès de Naples, qui doit aussi au président Aurelio De Laurentiis et à l'entraîneur, Walter Mazzarri qui ont mis Marek Hamsik et Ezequiel Lavezzi au service du +Matador+. Deuxième meilleur buteur de Serie A avec 26 buts, Cavani a fait vibrer le San Paolo comme personne depuis Maradona, avec ses buts dans le temps additionnel et ses frappes de 25 m. Il a prolongé jusqu'en 2016, Naples espère tenir l'héritier de Diego. - Le retour du Milan: Après six saisons sans titre national, dans l'ombre de la Juventus du +Calciopoli+ et, pire, de l'Inter, l'AC Milan a retrouvé son rang. Pour remporter le titre, Silvio Berlusconi n'a pas lésiné sur les millions d'euros. Il a offert Robinho et Zlatan Ibrahimovic à son entraîneur dans les arrêts de jeu du mercato. Maintenant, Milan rêve de reconquérir l'Europe. - L'Udinese: Avec peu de moyens, mais un entraîneur inspiré (Francesco Guidolin), un duo très prolifique, Antonio Di Natale-Luis Sanchez (40 buts), et un jeu tourné vers l'attaque, le petit club du Frioul a réussi à se qualifier pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Le plus dur sera de confirmer, et si le +vieux+ (33 ans) +Toto+ Di Natale a terminé meilleur buteur, pour la seconde fois de rang (28 buts), les autres joyaux de l'Udinese ne sont pas sûrs de rester. Ils ont tapé dans l'oeil des recruteurs européens. Les "FLOPS" - la Juventus: Un désastre. Déjà passée à côté de la Ligue des champions la saison dernière, la +Vieille Dame+ a même raté l'Europa League cette fois-ci... Indigne d'un club de son rang. Luigi Delneri, embauché pour reconstruire, va laisser sa place à Antonio Conte et tout est à refaire. Seule lueur, la Juve sera en août le premier club italien à disposer de son stade, et des revenus afférents, pour partir à la reconquête. - les stades vides et la violence. "En Angleterre, les stades sont pleins et le public est fair-play, en Italie les stades sont vides et il y a de la violence". Cette petite phrase de Carlo Ancelotti, ancien mentor du Milan passé à Chelsea, résume le malaise de la Serie A: trop de matches se jouent dans des enceintes sonnant creux. Fédération et Ligue ont pris conscience du problème, mais pour y remédier il faudra déjà éradiquer la violence, toujours présente, qui empêche par exemple beaucoup de déplacements de supporters. - Le parcours européen: La prochaine Serie A n'offrira que trois places en Ligue des champions, implacable sanction d'un déclin amorcé il y a quelques saisons et que les succès du Milan (2007) et de l'Inter (2010) ne masquent plus. L'Allemagne, plus compétitive, prend la troisième place du classement UEFA à l'Italie. Cette saison, la Juventus n'a même pas franchi le cap des poules en C3, et l'AS Rome et le Milan ont calé en 8e de finale de C1. Seule l'Inter a fait bonne figure, quart de finaliste de la C1, écrasée par Schalke 04 (5-2/2-1), un club... allemand.