Il a suffi qu'une employée de chambre dans un palace à New York porte plainte contre l'ex-directeur général du FMI pour tentative de viol et harcèlement sexuel pour que ce dernier soit arrêté et incarcéré. Il n'a été libéré qu'après paiement d'une caution d'un million de dollars avec un dépôt de garantie de cinq millions de dollars en cas de non-respect des conditions de sa mise en liberté provisoire. De plus, M. Dominique Strauss Kahn devrait remettre aux autorités judiciaires son passeport et tous les papiers qui lui permettent de quitter les USA. Assigné à résidence surveillée avec des caméras de surveillance, il doit payer l'agent armé chargé de le surveiller en permanence et porter un bracelet électronique. M. Dominique Strauss Kahn risque une peine de 67 ans d'incarcération au cas où les accusations portées contre lui s'avèrent confirmées. Les mauvaises langues se demandent qu'en serait le cas si la justice marocaine applique de telles dispositions à tous ceux qui harcèlent nos femmes dans les lieux publics, les lieux de travail, dans les rues, les cafés et partout ailleurs.