Stade de la Kiniya, ce n'est pas notre stade d'honneur situé en centre-ville dans un quartier résidentiel. Celui là, il est en pleine « forêt », installé dans un quartier pauvre entouré de maisons vétustes…d'où une ambiance de proximité infernale, terrible, surchauffée … Merci son excellence Moise Katumbi Chapwe, ça on peut le lire sur un large panneau publicitaire (on n'a pas dit banderole). Ce même Moise qui se permet des tours d'honneur sur fond d'excitation du public. Une scène qui se passe avant et après le match. Un tour d'honneur avant le match, on ne sait pas ce que dit le règlement CAF, mais dans tous les cas, des présidents qui se respectent, ni les Mekouar, Ratnani, Doublali, Hanat, Akram, ceux des FAR ou du Kawkab champion CAF n'ont jamais chercher à s'exhiber de la sorte. Au-delà du football, la maxime est signée de Ramzi Berrada du comité WAC, au-delà du football, ça veut dire que la politique, l'argent, le business, tout s'y mêle. Un trio camerounais, plutôt un quatuor qui tue le match. Un aéroport de Douala qui met ses réserves (phase retour), apparemment, au pays d'Eto'o, ça n'a pas fonctionné… Sur les onze alignés par Fakhreddine, 4 ont émergé du lot, on cite Nadir Lemyaghri pour ses réflexes (il ne pouvait rien faire sur le missile de la 74ème minute), Yousef Rabeh et Jamal Allioui pour leur combativité extrême et, bien entendu, le feu follet Fabrice qui est Congolais mais de l'autre rive (CongoBrazzaville). Un avion affrété, ça a couté 170 millions de centimes mais quand on sait les difficultés du voyage sur des lignes régulières et nuits à passer au Kenya et à Doha, fatigue et tout le tralala des services Douaniers et polices des frontières. Aussi un voyage qui va durer une semaine, l'idée wydadie nous rappelle ce que font les Barça, Réal ou l'Ajax dans leur gestion des longs et petits courriers. Docteur Aârabi, beaucoup de métier et une facilité de communication et services très appréciés par l'ensemble de la délégation (61 voyageurs), précautions, conseils et suivi avant et après le voyage (vaccin et traitement). Un moustique égaré n'a trouvé mieux que la main du Docteur Aarabi pour ‘'piquer'' ce qu'elle a l'habitude de faire dans ce coin du Katanga. Mal tombée la bestiole. Des Marocains présents à Lubumbashi, ils ne dépassent pas 10 (fonctions libérales et aussi ingénieurs en mines). 8 d'entre eux ont soutenu les Reds. A cela, on ajoute les voyageurs et fidèles : Akram junior (Hafid), les frères Harit, la famille Ben Chekroune, Jawad Robio aux lunettes de Robert de Niro, Benjelloun Omar, Kara Abdelilah M. Sécurité, l'équipage RAM, El Khadari Mohamed de l'ambassade du Royaume à Kinshassa, Adnane de la section basket-ball, Yassine du handball, notre arbitre Rouissi et bien entendu les membres du comité, Ramzi Berrada, Benkirane Nourreddine, Chenguitti et l'artisan Driss Slaoui. Communauté Libanaise et Indo Pakistanaise installée dans ce coin de la très vaste RDC (République Démocratique du Congo), tous étaient pour le TPM. Merbah Driss, beaucoup d'énergie chez cet ancien Slaoui (né Kacémi) qui connait le football marocain et International dans tous ses détails. Les experts quand ils ont su que le WAC s'est payé les services de Driss, ils n'ont pas hésité, à l'époque, de qualifier ce transfert du top des recrutements. Pour l'hôtel réservé au Wydad, c'est un 3 étoiles situé au centre-ville et donc bonjour le brouhaha de toutes les sortes. Ici, à Casa, par contre, les invités du WAC sont logés au ‘'Zénith‘' (route d'El Jadida) équipé de piscine et tutti quanti. Un avion privé, le Wydad avait aussi son cuisinier spécial en la personne du cordon bleu, Oumahi. Des mets, le groupe WAC s'est bien alimenté à partir de Casablanca en eau minérale suffisante et denrées alimentaires (viandes, fruits, légumes, pâtes, etc.). Radio Mars (3 journalistes, Belaid Bouimid, Amine et Garda ) ; Radio Aswat (Hanane Chafaï), Radio Casa FM (Zouine), on se demande où est notre mythique et légendaire Radio Rbate (SNRT). Journalistes toujours, les envoyés spéciaux représentaient les quotidiens « Akhbar Al Youm » (Rachid Lahlou), « L'Opinion » (votre serviteur) et « Al Mountakhab » (Abjaou). Un détour sur Libreville (Chemin de retour); à bord de l'avion confronté à des zones de turbulences extrêmes, le médian Zidoun fut très inquiet. Climat, à part un coup de soleil le matin, la suite c'est normal dans un pays tropical qui connait des mercures assez pointus (on est à la fin de la saison des pluies). Télévision, c'est la chaine TV locale ‘'Nyota‘' qui a eu l'exclusivité des images et vous savez la meilleure, le match fut transmis en …différé. Un intervalle de temps qui a ses causes et dont l'ami le ‘'ciseau‘', selon les téléspectateurs avertis, ne fera filtrer rien que le bon. Evocation. Oui, il est question, personne ne peut être plus fort que la loi et la loi, c'est d'abord, cette fraude chez le TPM qui fait aligner un joueur qui n'est pas en règles. Cas du célèbre Bessala Janvier en contrat avec le club Tunisien Attaraji. Incidents ! Oui, fin de match, il y a eu envahissement du terrain et c'est malheureux pour un vice-champion du monde de faire le trop de pression pour « inquiéter » ses hôtes. Inquiéter, c'est peu dire, imposer la peur. Oui, on a frôlé la terreur et ses dérivés.