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Tourisme
La participation du secteur aux recettes en devises a atteint 440,6 MMDH sur la période 2001-2010 Plan Azur : Mogador et Port Lixus seront opérationnels en 2011
Publié dans L'opinion le 14 - 04 - 2011

Marrakech-Tensift-Al Haouz en première position en termes de nuitées
Les arrivées touristiques enregistrées en 2010 ont atteint 9,3 millions de touristes, en progression de 11% par rapport à l'année précédente (8,3 millions). En 2008, ils ont été au nombre de 7,9 millions. Ceci dit, il y a un écart de 7% par rapport aux 10 millions de touristes ciblés par la «Vision 2010». Selon la DEPF, cet écart est dû à plusieurs facteurs d'ordre conjoncturel et structurel.
Sur le plan conjoncturel, le secteur touristique national a subi de plein fouet les effets négatifs de la crise économique et financière qui a affecté les principaux pays émetteurs depuis 2008.
A cela s'ajoutent les plans d'austérité annoncés par l'Espagne, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, et qui se sont répercutés négativement sur le moral des ménages les poussant ainsi à compresser leurs dépenses et à réduire leurs budgets consacrés aux voyages.
Sur le plan structurel, l'offre touristique marocaine reste peu diversifiée et spatialement concentrée dans quatre grandes villes (Marrakech, Agadir, Casablanca et Tanger) qui représentent respectivement 29,03%, 18,7%, 8,34% et 4,86% de la capacité totale d'hébergement.
Selon le modèle calculable d'équilibre général développé par la DEPF, l'écart constaté entre les arrivées touristiques effectives et l'objectif de 10 millions de touristes fixé par la «Vision 2010» aura un impact direct sur le plan macroéconomique et sectoriel.
En effet, cet écart devrait se traduire par des manques à gagner respectifs de 0,16% et de 0,03% en termes de PIB réel et d'emploi.
L'ampleur de ces manques à gagner reste néanmoins limitée vu la faiblesse de l'écart estimé qui ne dépasse pas 7% et vu la contribution du tourisme au PIB national qui ne dépasse pas 6.8%.
Sur le plan sectoriel, l'impact devrait se faire sentir essentiellement dans la branche des hôtels et restauration avec un manque à gagner de 0,98% en termes de production et de 3,88% en termes d'emploi, et dans la branche de transport avec un manque à gagner de 0,86% en termes de production et de 1,01% en termes d'emploi.
Autre facteur soulevé : la dimension régionale a une faible présence dans les politiques de promotion des investissements touristiques au Maroc.
« En effet, jusqu'à aujourd'hui, l'implication de la région dans la promotion touristique se reflète à travers les Programmes de Développement Régional Touristique (PDRT), au niveau desquels le volet marketing s'impose au détriment du volet investissement », souligne la DEPF (Direction des Etudes et des Prévisions Financières).
Par ailleurs, la capacité d'hébergement est passée, pour sa part, de 97.000 lits en 2001 à 164.600 lits en 2009, ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 6,7%. Si ce rythme de progression se maintient, la capacité d'hébergement devrait atteindre 174.180 lits, soit un écart de 24% par rapport aux 230.000 lits prévus dans le cadre de la stratégie touristique nationale, indique la DEPF dans sa note intitulée : « Secteur du tourisme : Bilan d'étape et analyse prospective ».
Autre élément important à souligner : la participation du secteur touristique aux recettes en devises a atteint près de 56,1 milliards de dirhams en 2010, soit 440,6 milliards de dirhams sur la période 2001-2010, concrétisant ainsi 82% des objectifs assignés dans le cadre de la Vision 2010.
Les recettes ont été plus touchées par la crise de 2008-2009 avec une baisse annuelle moyenne de 5,1% alors que les arrivées ont maintenu leur hausse, témoignant, ainsi, de la compressibilité plus accentuée des dépenses des touristes dans le contexte de crise, relève-t-on de même source.
Idem pour les nuitées qui se sont contractées, elles-aussi, de 2% sur la période 2007-2009, reflétant le recours des touristes à des voyages de courte durée durant les périodes de crise.
Aussi, les nuitées ont enregistré une progression annuelle moyenne de 3,9%, passant de 12,7 millions en 2001 à 18 millions en 2010.
Concernant le Plan Azur, deux stations sont déjà opérationnelles depuis 2009. Il s'agit de «Mediterrania Saïdia (Saïdia)» et «Mazagan Beach Resort (El Jadida)», et deux autres seront livrées en 2011 «Mogador (Essaouira)» et «Port Lixus (Larache)».
L'avancement des autres travaux a été entravé par un ensemble de difficultés liées au contexte international difficile qui a affecté négativement les aménageurs qui n'ont pas pu injecter suffisamment de fonds pour financer leurs projets.
Sur le plan régional, la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz se positionne en première place en termes de nuitées avec 6,3 millions de nuitées enregistrées en 2010, soit 35% du total des nuitées enregistrées au Maroc. La région de Souss-Massa-Draâ arrive en deuxième rang avec 5,8 millions de nuitées, ce qui correspond à une part de 33%.
En termes de dynamique de croissance des nuitées entre 2001 et 2010, deux des quatre principales régions touristiques du Royaume ont pu réaliser des taux de croissance annuels moyens supérieurs à la moyenne nationale (3,9%). Il s'agit de Marrakech-Tensift-Al Haouz (6%) et du Grand Casablanca (3,51%).
Les analystes de la DEPF font savoir, aussi, que le PIB touristique a atteint 50 milliards de dirhams en 2009, soit une hausse annuelle moyenne de 8,4% entre 2001 et 2009. Pourtant, toujours selon la DEPF, cette hausse ne pourrait occulter la décélération enregistrée durant la période de crise (7,6% entre 2005 et 2009 contre 9,2% de 2001 à 2005).
Quant à la consommation intérieure du tourisme, elle a enregistré 86,3 milliards de dirhams en 2009 contre 44,9 milliards de dirhams en 2001, soit une hausse annuelle moyenne de 8,5% (5,8% entre 2005 et 2009 au lieu de 11,3% au cours de 2001- 2005).
Cette décélération revient à celle de la consommation du tourisme récepteur, qui représente en moyenne plus de 74% de la consommation intérieure de ce secteur, qui a enregistré une hausse annuelle moyenne différenciée (respectivement 9,5%, 6,9% et 8,2% durant 2001-2005, 2005-2009 et 2001-2009). Le tourisme interne et émetteur, qui a enregistré un rythme plus soutenu par rapport au tourisme récepteur durant 2001-2009 (9,5%), a connu le même fléchissement de la croissance avec respectivement 16,5% et 2,9% au cours de 2001-2005 et 2005-2009.
Concernant la demande, elle émane essentiellement de six principaux pays (France, Espagne, Royaume-Uni, Italie, Belgique et l'Allemagne) qui s'accaparent près de 75% du flux des touristes étrangers. Cette faible diversification des marchés ciblés rend le secteur touristique national fortement sensible à la conjoncture économique en Europe.
A la lumière des données susmentionnées, il paraît que le secteur touristique national évoluerait dans un contexte évolutif qui implique une mise en oeuvre intelligente de la stratégie touristique « Vision 2020 » basée sur une gestion efficace, intégrée et productive des flux financiers et des ressources humaines.
Seulement, la réussite de cette gestion serait tributaire de l'amélioration des rendements de toute la chaîne de valeur du secteur passant des secteurs connexes relatifs au transport, l'hôtellerie et la restauration au reste des secteurs de la distribution de biens et services, ajoute-t-on de même source.


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