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Télégramme
Publié dans L'opinion le 06 - 04 - 2011

C'est une ONG qui va encore déranger ceux pour qui « dania hania et sma safia », ceux qui veulent laisser les esclaves de la drogue dans leur sale pétrin. L'ONG a organisé à Khémisset, où Najat Aâtabou n'a pas encore apporté son soutien comme elle l'a fait pour le 20 février, une campagne contre les méfaits de la drogue sans que les premiers de la classe et les derniers en ligne ne bougent le petit doigt. La lutte anti-drogue, qui fait stagner les jeunes qui ne se sont même pas rendus compte que leurs frères et sœurs se sont réveillés en sursaut en cette année 2011, serait-elle une lutte inutile, vouée à l'échec dès le départ dans un pays où elle reste un sujet tabou ? Le dernier de la liste qui s'allonge qui n'a pas besoin de rallonge. Presse citron et télévision qui souhaitent sortir de la dérision qui a commencé à défendre son pain avant de passer à la liberté d'expression, n'ont pas parlé de cette association citoyenne qui a pris Khémisset comme point de départ de sa campagne de sensibilisation. On ne peut pas parler de printemps arabe ou togolais ou chinois en laissant toute une fraction de la jeunesse souffrir des mauvais temps. stop.
Les bandes de « sobess » qui ont détérioré le stade flambant neuf de Marrakech devraient être privées de matches pour un bon bout de temps. Comme dit le proverbe d'ici « Jusqu'à quand on va peigner la tête du cailloux rasé ? »… On ne construit pas des stades pour les beaux yeux des casseurs qui devraient choisir d'autres lieux pour se défouler. Car, on a l'impression que ces garnements croient que des gradins qui ne sont pas faits spécialement pour les radins, c'est fait pour être abîmés avec ou sans comprimés. Car, il faut savoir que des opportunistes lâchés en pleine nature, sont souvent sous l'effet des barbituriques dans ce pays malade de ses drogues. Un terrain fermé pour un bon bout de temps où on est sûr que son état sera conservé et protégé, ça donnera à réfléchir à ces jeunes gens qui ont des problèmes de toutes sortes. Non seulement ça se livre à la casse, mais, en plus, ça filme ses exploits pour You tube alik. On n'est pas sorti du fondouk. stop.
Lutte contre la corruption. On a lu ici et là que l'Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC) se voit désormais dotée des compétences d'auto-saisine pour les cas de corruption et toutes les formes de prévarication. Que Abdesslam Aboudrar, l'homme dont on parle, a désormais le pouvoir d'auto-saisine sans que personne ne revienne sur la signification juridique de ce mot qui échappe au lectorat ordinaire. On y reviendra certainement dans les journaux. En attendant, saluons cette info qui n'est pas passée inaperçue dans le tourbillon des dépêches de la MAP qui attend son messie.
SM le Roi Mohammed VI a donné, vendredi 1er avril, à Rabat, le coup d'envoi d'un nouveau départ de l'Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC). Le Souverain a donné ses Hautes Instructions au gouvernement pour qu'il procède à la révision du cadre légal régissant l'ICPC. C'est ce qu'a indiqué un communiqué du Cabinet Royal rendu public suite à une audience accordée par le Souverain à Abdesslam Aboudrar, président de l'ICPC, au Palais Royal de Rabat. L'objectif de cette initiative étant l'élargissement des prérogatives et du renforcement des modes de fonctionnement de l'ICPC. Cette dernière se voit désormais dotée des compétences d'auto-saisine pour les cas de corruption et toutes les formes de prévarication. stop.
La Marocaine des Jeux qui maîtrise ses enjeux veut se faire une virginité après son chiffre d'affaires qui a augmenté de 28% depuis le changement du prestataire du service. Le bookmaker marocain veut lutter contre les associations illégales de parieurs et protéger les moins de 18 ans. Soit pour le premier volet, mais il serait intéressant d'apprendre ce que valent réellement sur le marché les paris illégaux parce que ça prend une tournure phénoménale. D'autre part, les habitués du café Mabrouka qui mettent le paquet sur la Barça qui fait chavirer même les grosses têtes du Barlamane contre le Réal qui met à mal des parieurs peu rieurs, ça reste un secret de Polichinelle. Des sommes astronomiques sont englouties qui feraient rougir la Marocaine des Jeux. Quant à la protection des moins de 18 ans, c'est pour la forme, pour faire bonne mesure en ces temps de la démesure. stop.
La ville de Fès va réhabiliter ses hammams. Un thème cher de la revue Skinjbir Médina qui a, dans les années 80, mis l'accent sur ce visage du patrimoine comme un univers folklo. Aujourd'hui, dans la ville de Chabat qui a même pensé à installer des caméras comme à Londres, les choses ont changé. Rappelons que la médersa, construite en 1670 par le Sultan Moulay Rachid, abritait des étudiants dont les familles habitaient loin de Fès. Des experts internationaux travaillent actuellement sur la possibilité de restaurer les hammams de la vieille médina de Fès. Oeuvrant dans le cadre du programme Euromed-Héritage relevant de l'Union Européenne (UE), ces experts organisent, en partenariat avec l'Agence de dédensification et de réhabilitation (ADER-Fès) et l'Ecole Nationale d'Architecture de Fès, une exposition intitulée : « Le hammam : une porte cachée / un trésor vivant ». Ainsi, jusqu'au 8 avril, cette exposition offre plusieurs activités autour du hammam. Débats sur la gestion du hammam avec des managers, journée hammam, réflexion autour du hammam dans sa pluri-dimensionnalité… figurent au programme. A Rabat, on n'a pas encore ouvert le dossier des hammams en ruine. Certains n'ouvrent plus au « fajr » comme autrefois. stop.
Sur les cimaises. L'artiste-peintre Hassani, amoureux de Turner et Rotko, qui n'a pas peint la côte de Losko où il vient rarement. Evénement chez Arcades. stop.
Question de goût. Enjoy de l'Océan mélange tagliatelle avec spaghetti… encore heureux qu'il ne mélange pas tagliatelle avec t'qalya… stop.
Enfin, le mot Boulaouane est réhabilité. Pendant longtemps, il n'évoquait hélas que l'appellation de l'origine contrôlée dont la réputation a dépassé les frontières où des restaurants à Boulogne ou à Boulogne-sur-mer l'ont inscrit dans les menus. Aujourd'hui, le mot Boulaouane, enfin libéré, entre dans les préoccupations de l'Agence urbaine d'El Jadida.
Le « Pays de Boulaouane » est le nom de baptême d'un projet de territoire intégré en cours de finalisation dans la région d'EI Jadida. Le projet cible six communes rurales avec des investissements estimés à près de 186 MDH. Pour le montage financier et la concrétisation de ce plan, une convention englobant plusieurs partenaires a été officiellement signée lors du Conseil d'administration de l'Agence urbaine d'El Jadida. La stratégie concerne 15.632 familles réparties dans les communes de Boulaouane avec sa célèbre casbah historique, Chaibate, Sidi Ali Ben Youssef, Zaouiyat Lakouassem et Khmis Mettouh. Aujourd'hui, on a réhabilité un mot qui évoquait le tangage et la « zerda » arrosée, demain on redonnera du punch à la région de Guerrouane. stop.
Le journal Evening nous alerte : « Attention aux pois chiche ! ». Ce qui veut dire que « taïb ouhari » est de retour après sa virée dans le souk qui vaut le détour.
Sept élèves d'une école publique primaire de Bab Lkhoukha (près de l'ancienne médina de Fès) ont été victimes d'une intoxication alimentaire vendredi dernier.
Les sept élèves, cinq filles et deux garçons, qui ont été évacués aux urgences du CHU de Fès, ont consommé des pois-chiches vendus par un marchand ambulant. stop.
« Chemkaras » et « bouderbalas » envahissent le cimetière de Sidi Ben Acher dans cette ville millénaire de Salé qui a raté sa station balnéaire. Le Sun Village a été rasé. Il était démocratique avec l'animation de l'Anglaise ruinée et les Megri bons joueurs qui étaient heureux de découvrir la mer après leur arrivée de la ville d'Oujda qui était de toute beauté.
Aujourd'hui, le cimetière de Sidi Benacher ressemble à une « roda » des temps médiévaux avec des herbes sauvages entre les tombes qui sont souvent saccagées. Et dire que la rive droite est protégée par des saints respectables. stop.
Revenons sur les trottoirs occupés par les terrasses des cafés ou les voitures. Avenue AI-Maghrib Al Arabi devant le restaurant My Andalucia, il n'y a plus de trottoirs carrément ! Les piétons sont obligés de marcher, coincés entre les pots de fleurs et la bordure du tramway, et cela au péril de leur vie, surtout pour les enfants et les personnes âgées. 10 mètres plus loin, ce sont les poubelles, toujours débordantes, qui gênent le passage. Qui donne les autorisations, qui vérifie la conformité des lieux, y a-t-il sanctions? Les trottoirs ont été rabotés au détriment des personnes, les avenues élargies au profit des voitures, les bus ont envahi Bab El Had et l'avenue de la Résistance, le contraire de ce qui se fait en Europe où le piéton est privilégié. Sans compter le bas du cimetière maritime. stop.
La MAP a saisi le vent printanier qui n'a besoin ni de Grand Marnier ni de chocolat Meunier, pour se refaire une santé, mais il faudra attendre fin avril pour se dévêtir d'un fil.
Le Conseil d'administration de l'agence de presse officielle a rendu sa copie aux journalistes de la MAP qui attendaient, l'oreille sur leur portable, cette réunion pour faire entendre leurs revendications. Une vingtaine de jours de plus durant lesquels les employés de l'agence devront structurer leur organisation. « Nous devons mener une campagne de syndicalisation », avance Ali Hassan Eddahbi, journaliste au bureau de Rabat. La réunion a également révélé qu'en l'absence de cadre juridique clair, les revendications ont peu de chances d'être entendues.
En attendant, sur d'autres sphères médiatiques, rien ne se passe comme si tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. « A Sidi baz ». stop.
Alors que l'on ne parle plus de l'écrivain Aziz Lahbabi qui, autrefois, venait prendre son café à la Dolce, du temps où les intellectuels vivaient avec nous et non loin de nous comme aujourd'hui, voilà que ses œuvres viennent d'être traduites en allemand !
Des œuvres du philosophe feu Mohamed Aziz Lahbabi viennent en effet d'être traduites en langue allemande et publiées dans un ouvrage intitulé «Mohamed Aziz Lahbabi l'Homme: signe de Dieu. Introduction à l'anthropologie musulmane». Le livre (220 pages) est une compilation d'articles de feu Aziz Lahbabi traduits et commentés par le professeur allemand Markos Kenner.
Conclusion : Heureusement que le monde nous regarde, nous lit et nous entend. stop.


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