On croyait que Bouss terminera, au moins, la saison en Belgique, avant de songer à un transfert, ou à une prolongation à Anderlecht. Mais non, la direction du club mauve, avec un doigt sur le bouton était prête à actionner la porte de sortie pour le Marocain, dès qu'il s'agisse de «business». Peu importe la manière, peu importe le contexte, tout ce qui compte c'est la couleur de l'argent. Rien que l'argent c'est la seule vérité qui compte. Ainsi, le fric-attitude surclasse la gratitude. D'ailleurs, c'est ce qu'on a pu constater tout au long de la semaine dernière, pendant les négociations avec Grozny, en particulier le jeudi dernier au soir, lorsque Boussoufa a dit : « Non j'arrête, je n'irais pas en tchétchène, je veux rester à Anderlecht ». Croyez-nous, toute la direction Anderlechtoise a été prise d'une panique sans précédent. Ce n'est que le lendemain le vendredi, après la prière que Mbarek ne rate pas pour tout l'or du monde, que les négociations rapides et efficaces avec Anzi ont connu une fin heureuse et satisfaisante, pour le club surtout ; mais pas pour Boussoufa qui aurait préféré une autre sortie, pour un club top qui répond à ses espérances, au lieu d'aller s'exiler, sportivement parlant au Daguestan. Après le triste spectacle de cette tragi-comédie qui a montré le vrai visage d'Anderlecht, notre compatriote a tout compris, que dans le monde ingrat du football, il n'y a pas de place pour les sentiments et qu'il devrait faire avec il n'avait pas le choix ; il s'est sacrifié pour un club qu'il a tant aimé et porter sur la plus haute marche du podium à trois reprises. Pourtant, Anderlecht aurait envisagé de prendre d'autres mesures à son encontre, s'il refuse de partir. Mbarek Boussoufa, que nous avons réussi au bout de fil nous a rassuré par son optimisme sur son avenir. D'ailleurs, il compte faire une bonne saison dans une terre inconnue il nous a fait la promesse de ne pas s'éterniser au Daguestan ; qu'il fera tout pour taper dans l'œil d'un grand club en Russie ou ailleurs. Pour la fin d'une Histoire et le début d'une autre, sachez que Boussoufa qui nous a confirmé sa résidence en Turquie à Belek (Antalya) va être logé au même hôtel que le Brésilien Roberto Carlos, au Rixos Premium Hôtel, un complexe de 5 étoiles, situé dans un domaine de 405.000m2, avec une plage privée de 2Kms, sauna, hammam, des terrains de tennis squash, cinéma V.I.P, piscine intérieure et extérieure, delphinarium. C'est le grand luxe, mais il faut du temps pour se familiariser avec son nouvel environnement. A signaler que Mbarek est déjà qualifié pour le prochain match de son équipe Anzi contre le Zénith Saint Petersburg le lundi prochain. Bonne chance à notre ambassadeur sahraoui.