Encore, une fois de plus, l'international marocain Nabil Dirar pète les plombs ; mais cette fois c'en est trop. Une fois ça va, deux fois ça va, trois fois bonjour les dégâts. Rien qu'à lire le communiqué envoyé à la presse dimanche dernier, par la direction de F.C Bruges et rédigé sur un ton inhabituel, annonçant que le joueur a été écarté du noyau et re-re-reverse en équipe «B» pour une période indéterminée. Cette fois-ci, il semble que la direction brugeoise n'écarte pas l'idée de mettre un terme à son contrat avec le joueur. Nabil Dirar, pour le moment devient de plus en plus ingérable, incontrôlable. Pour un oui ou pour un non il explose. C'est inacceptable de la part d'un joueur «pro» bourré de talent ; qui est entrain de s'autodétruire tout seul. A-t-il des problèmes extra sportifs ? On ne sait pas ! De toute façon depuis l'avant dernière connerie, il est poursuivi par un «psy» fourni par le club. Dos au mur, face à ses responsabilités de multirécidiviste, le risque est grand de voir sa carrière s'arrêter sur une fausse note. Qui voudra d'un joueur indiscipliné dans son club? Dans le football moderne, faire la grosse tête, ne paie plus. L'hygiène disciplinaire d'un joueur passe avant tout. Y a pas plus pire qu'une mauvaise réputation qui handicape complètement la carrière d'un sportif et la ruine carrément. Vous pouvez aller où vous voulez, elle vous rattrapera. Valait-il la peine d'agresser un co-équipier parce qu'il l'a oublié dans une combinaison en cours du jeu ? Au moment même, son équipe mène par 4-1. L'incident s'est produit à quelques secondes avant la fin du match. C'est vraiment idiot, stupide, cupide, tout ce qu'on veut. Hélas, on a bien peur de dire que le sort en est jeté, même le public de «JanBreydel stadion « l'a hué et siffler pour ne pas dire insulter et traiter de tous les noms d'oiseaux sauvages et domestiques. Quelle triste fin pour un artiste qui n'enchantera plus. Sacré Dirar !