Le Comité exécutif du Parti de l'Istiqlal a tenu, lundi dernier, sa réunion hebdomadaire ordinaire sous la présidence de M. Abbas El Fassi, Secrétaire général du parti. L'ordre du jour a comporté des questions d'ordre politique et organisationnel. Les membres du Comité ont ainsi examiné amplement la teneur du discours de SM le Roi Mohammed VI prononcé lors de l'installation du Conseil économique et social (CES), dans lequel Sa Majesté a insisté sur la consolidation de la dynamique des réformes et la concrétisation du contrat social, tout en affirmant qu'il n'est absolument pas question de revenir sur le choix d'aller de l'avant dans le cadre du modèle marocain et dans la réalisation des réformes structurelles selon une feuille de route aux contours et à la configuration très précis. Les débats du Comité exécutif ont mis l'accent sur l'extrême importance de la mise en place de cette institution constitutionnelle, laquelle s'inscrit dans le sillage du parachèvement des institutions constitutionnelles du pays. La réunion du Comité exécutif a procédé, d'autre part, à l'évaluation des troubles regrettables et néanmoins condamnables, qu'ont connus nombre de villes marocaines et a décidé, à cet effet, de convoquer la commission de l'information (du parti) et de constituer trois autres commissions chargées du suivi les derniers développements. * Rappelons que le Comité exécutif du Parti de l'Istiqlal avait rendu public, vendredi dernier au soir, un communiqué où il avait souligné que «partant des constantes nationales enracinées du parti, le Comité exécutif affirme le droit des citoyens à la libre expression et aux manifestations pacifiques dans le cadre de l'Etat de droit et appelle les citoyens à faire montre de conscience, de vigilance et de ne pas se laisser guider par des appels aux objectifs ambigus». Le Comité exécutif avait, au sujet de l'appel à manifester, exprimé «son refus de cette démarche qui ne s'accommode pas à la pratique démocratique», tenant les organisateurs pour responsables «des répercussions d'éventuels dérapages». Le Comité avait, d'autre part, demandé aux pouvoirs publics de veiller à l'ordre public, et à préserver les biens publics et privés, «sans tomber dans la provocation, et ce dans l'objectif de permettre le déroulement pacifique et civilisationnel de ces manifestations». Le Comité exécutif a considéré que «l'encadrement politique responsable nécessite la mise à niveau du champ politique, la moralisation du paysage partisan et l'éradication de toute forme de dénaturation et de falsification», appelant l'ensemble des forces démocratiques et vives à unifier les rangs pour faire face aux dangers menaçant le pays et aux complots des ennemis de l'intégrité territoriale». Le Comité exécutif avait également réitéré son attachement aux recommandations des congrès du parti portant sur «la consolidation du choix démocratique du pays, le parachèvement des réformes institutionnelles, politiques, économiques, sociales et culturelles, et l'accélération de leur mise en oeuvre pour satisfaire les aspirations du peuple marocain à une vie digne et répondre aux attentes de la jeunesse marocaine dans l'édification de son avenir dans un Maroc fort, unifié et démocratique, jouissant de liberté, de dignité et de justice sociale. De même qu'il a appelé les forces démocratiques et vives à renforcer l'unité du front intérieur pour faire face aux dangers et se dresser contre les complots des ennemis de notre intégrité territoriale.