La Fifa a demandé jeudi aux autorités ghanéennes de ne pas interférer dans la gestion du football par la fédération nationale (GFA), alors que l'agence anti-corruption du pays a perquisitionné mardi le siège de la GFA dans le cadre d'une enquête pour corruption. La Ghana Football Association rapportait jeudi sur son site internet que "pour la Fifa, il n'est pas acceptable que la GFA ne soit plus en mesure d'exercer l'essentiel de son mandat, qui est de gérer le football du pays, ce en raison d'une intervention du gouvernement". Par conséquent, selon le communiqué sur le site de la GFA, les autorités "doivent laisser la Fédération travailler de nouveau", demande la Fifa, ce qui implique "de restituer tout le matériel nécessaire à la GFA avant dimanche 12 décembre". Dans le cas contraire, "nous serions obligés de saisir la Commission d'urgence de la Fifa" (Fédération internationale de football), ajoute le communiqué. Au cours de la perquisition, des agents ont saisi des ordinateurs, des téléphones portables et ont empêché le personnel d'entrer dans les bureaux. L'affaire porte sur des financements d'entreprises à la GFA. La semaine dernière, les instances dirigeantes de la Fifa avaient indiqué que le gouvernement ne pouvait ordonner des enquêtes que sur l'utilisation de l'argent qu'il donne à la Fédération mais pas sur les fonds qu'elle tient d'entreprises.