Couleurs. Selon des études menées par des psychologues spécialisés dans le sport, le rouge du maillot de l'Espagne pourrait l'aider dans la conquête du titre mondial. Cette couleur serait celle qui aurait le plus de vertus, produisant un impact visuel favorable dans le jeu pour ceux qui la portent et transmettrait la force, l'agressivité, la confiance et l'équilibre. Le blanc (Angleterre et Allemagne) véhiculerait lui la passivité, le bleu (Italie) l'activité, l'orange (Pays-Bas) l'optimisme et le jaune (Brésil) la clarté et la sérénité. Le malheur des autres. Malgré la déprime qui entoure l'équipe d'Angleterre, un éditorialiste du Times de Londres trouve des raisons de se réjouir, évoquant la colère du sélectionneur allemand Joachim Löw après la défaite contre la Serbie (0-1): "Rien ne pouvait me faire plus plaisir que la vue de ce sélectionneur sinistre bondissant avec furie. Si ce n'est l'euphorie ressentie en regardant la France perdre la veille. Et l'Espagne aussi ! Dans l'ambiance morose, il y a encore moyen de se réjouir du malheur des autres". Colocataires. L'équipe d'Allemagne a pris ses quartiers dans un luxueux établissement près de Pretoria. Dans le vaste parc de l'hôtel, des iguanes ont élu domicile et les joueurs ont été prévenus. "Avec leur queue, les iguanes peuvent casser des jambes. Les joueurs doivent être prudents", a expliqué le manageur de la Nationalmannschaft, Oliver Bierhoff. Un verre, ça va. Les Néerlandais ont fêté sobremement samedi leur qualification pour les huitièmes de finale, selon le sélectionneur Bert van Marwijk. "Quelques joueurs ont bu un verre à l'hôtel. Mais sans plus. Ce n'était pas une grosse fête. A 23 heures tout le monde était au lit... Nous ne sommes pas en Afrique du Sud pour les huitièmes de finale: nous voulons aller beaucoup plus loin", a-t-il dit. Fête des pères. Le milieu de terrain paraguayen Cristian Riveros, buteur contre la Slovaquie dimanche, jour de fête des pères, a dédié sa réalisation à "tous les pères du Paraguay". "J'avais dit avant le match que si nous gagnions, ce serait pour tous les pères du Paraguay? et pour le mien en particulier", a-t-il dit. Africa. Tony Sylva, le gardien de but de l'équipe du Sénégal qui avait atteint les quarts de finale du Mondial-2002, ne souhaite qu'une chose: qu'une équipe africaine fasse mieux aujourd'hui et atteigne les demi-finales. Pour lui, la Côte d'Ivoire et le Ghana sont bien partis. Succès monétaire. Les pièces de monnaie commémoratives émises depuis mai au Brésil à l'occasion du Mondial-2010 ont rencontré un réel succès, à tel point que la Banque centrale prévoit d'en produire 25.000, le tirage maximum initialement prévu. Prudence. Comme plusieurs équipes avant eux, les Américains ne pourront pas aller s'entraîner sur le terrain du stade Loftus Versfeld à Pretoria à la veille de leur match crucial mercredi contre l'Algérie. La Fifa tient à préserver la pelouse. Parrainage. La Fédération suisse de football, en partenariat avec l'ONG Imbewu, participe, à hauteur de 7000 euros, à la formation de 12 jeunes joueurs d'un township près de Port Elizabeth. Une délégation, comprenant notamment le défenseur central Philippe Senderos, a distribué dimanche des ballons et des maillots à ces jeunes. Succession ouverte. Les bookmakers ont déjà ouvert les paris pour la succession au poste de sélectionneur de l'Angleterre de Fabio Capello, qui a pourtant prolongé son contrat avant le Mondial. Les favoris sont Roy Hodgson et Harry Redknapp, suivis de près par Jose Mourinho. En outsiders, Arsène Wenger, Alan Shearer et... David Beckham. Prudent. Un match nul entre l'Uruguay et le Mexique, mardi dans le groupe A, garantirait aux deux pays leur billet pour les 8e de finale. Par conséquent, les bookmakers ne promettent par des gains fabuleux à ceux qui miseraient sur ce résultat. "Cela devrait être la plus petite cote offerte pour un match nul durant la Coupe du monde", a prédit le porte-parole du groupe britannique William Hill. Géante. La vuvuzela de 37 mètres de long de la ville du Cap ne peut pas être utilisée durant le Mondial, alors que les versions miniatures de cette petite trompette sont omniprésentes en marge de la compétition. La municipalité craint en effet que la circulation routière soit perturbée par le bruit assourdissant de son instrument. Excuses. Exclu dès la 37e minute du match contre la Serbie, l'attaquant allemand Miroslav Klose a admis après coup qu'il avait manqué de discernement à propos de l'arbitre qui sanctionnait alors la moindre faute et présenté ses excuses à chacun de ses coéquipiers. Il reste persuadé que son équipe passera le premier tour et qu'il pourra rejouer dans ce tournoi. "On n'en a pas fini avec cette Coupe du monde", a-t-il assuré. Sévère. L'ancien international allemand Günter Netzer "dispute" son dernier grand rendez-vous comme consultant de la chaîne de télévision publique ARD, mais le champion du monde 1974 est toujours aussi mordant et sévère avec la jeune génération. Pour lui, le milieu Mesut Özil est encore loin d'être une star de dimension mondiale, car il manque de constance, tandis que l'attaquant Mario Gomez, entré en jeu contre la Serbie, est la plus grande déception allemande de ce tournoi. Avenir. Depuis que le Hertha Berlin est relégué en 2e division, son capitaine Arne Friedrich, titulaire en équipe d'Allemagne, suscite les convoitises de nombreux clubs de Bundesliga. Le défenseur central serait sur le point de s'engager avec Wolfsburg, le club du constructeur automobile Volkswagen sacré champion d'Allemagne à la surprise générale en 2009.