Un regain d'intérêt envers la destination Maroc a été remarqué lors des deux premières journées de la Bourse Internationale du Tourisme à Berlin. Les rencontres programmées entre les professionnels et des TO allemands, mais également de la part des investisseurs allemands et des opérateurs hôteliers de renommée internationale et des responsables du tourisme national, se sont déroulées positivement, nous apprend-on. Le président de la TUI a exprimé, d'ailleurs, sa disposition à venir au Maroc prochainement pour approfondir les relations de partenariat. D'autre part, la RAM a programmée de nouvelles lignes entre l'Allemagne et le Maroc avec deux vols par semaine Munich/Marrakech, dès avril prochain et trois vols, Berlin/Casablanca dès juin prochain, ce qui laisse présager un début de développement de l'aérien tant réclamé par les professionnels. Une grande campagne marketing sera lancée par l'ONMT en Allemagne dans la cadre de l'accompagnement du congrès DRV (Fédération des TO et agences de voyages allemandes) qui va être organisé pour la première fois au Maroc, à Agadir, en novembre 2010. D'ailleurs, le président CRT Agadir SMD Abderrahim Oummani, avait déjà entrepris, à Agadir, dès l'annonce officielle de cette bonne nouvelle au mois d'octobre dernier, avec ses partenaires AIH, ARAVAS, Autorités etc, des réunions de préparation et de coordination pour faire de cet évènement une réussite complète. Il est à rappeler que le marché allemand a été leader à Agadir pendant des années avant d'être détrôné par le marché français, ces dernières années. Du côté purement relations humaines, le nouveau ministre a été la vedette du stand du Maroc ; tout le monde voulait prendre des photos souvenirs avec lui. Il s'est prêté au jeu avec sympathie et courtoisie. Par contre, le refus par l'ONMT de l'accès à la salle de réunion aux réceptifs marocains, lors des réunions officielles tenues et présidées par le ministre du tourisme au stand du Maroc, a laissé une amertume profonde chez tous les professionnels sans exception. En refusant à M. Marrache la participation à la réunion au côté du président et du staff de la TUI, l'ONMT a porté une injure grave au grand partenaire marocain, celui par qui le partenariat avec la TUI est arrivé au Maroc. Mme Bensoussan, directrice générale et représentante officielle de TUI Maroc, n'avait pas pris non plus part à la réunion tenue avec le staff de TUI Allemagne. Idem pour Rachid Dahmaz, qui représente le TO allemand ITS et douze autres TO (dont Luxair, Kioni Allemagne, Med hôtels etc ). L'attitude de l'ONMT a révolté tout le monde et a été condamnée par tout le monde. Les réceptifs marocains sont les vrais partenaires des TO, ils les représentent et ont leur confiance. Une attitude condamnée par tous ceux qui étaient présents à l'ITB et qui l'avaient su le jour même. D'ailleurs, cette mauvaise prestation de l'ONMT a fait le tour du stand du Maroc comme une trainée de poudre. Il est à rappeler que les réceptifs sont partie prenante des stratégies de développement des TO et ce sont eux qui assurent le suivi des partenariats au Maroc. Si un représentant de TO a commis, une fois, l'erreur de dévoiler une partie des négociations, lors de précédentes rencontres, l'ONMT ne devait en aucun cas priver les autres réceptifs ni les tenir de responsables, surtout lorsqu'il s'agit de très grands réceptifs comme c'est le cas pour Guy Marrache et Rachid Dahmaz. L'ONMT doit revoir ce comportement et faire preuve de plus de souplesse, d'humilité et de considération envers les réceptifs et tous les autres professionnels des institutions qu'ils représentent. Il faut qu'on cesse de penser au sein de l'ONMT que le tourisme est l'affaire exclusive de cet établissement étatique dédié à la promotion. L'ONMT est un outil de travail au service du développement touristique donc au service des professionnels et de toute la profession. On ne peut le concevoir autrement. Ce n'est qu'avec une approche participative de la profession que l'ONMT peut réussir sa mission, c'est en étant à l'écoute des professionnels de terrain que l'ONMT peut faire des progrès de terrain qui vont aider au développement touristique national requis.