Hind Neggag (Aïn Harrouda) : « J'occupe le poste d'arrière droit comme avec M. Alaoui, j'ai commencé à jouer au football à l'âge de 13 ans avec Difaâ Aïn Chok. J'habite Derb Soltane, mais je suis Wydadie alors que mon père lui est rajaoui. Au sujet de la situation actuelle du football féminin, il faut que les responsables s'y intéressent plus, il faut des terrains gazonnés, plus de moyens et plus de considération pour la femme. En ce qui concerne le match face aux Sénégalaises, je peux vous dire qu'elles sont fortes, l'équipe possède en son sein cinq joueuses qui évoluent dans le Championnat Français et dont l'avant-centre est la meilleure buteuse en France. On va se battre et faire notre possible. Avec un stage court et pas de matchs amicaux, on ne peut pas dérocher la lune ». Badri Najate (Aïn Harrouda) « Je suis lycéenne au lycée Al Joulane à Casablanca, j'évolue actuellement au Raja Aïn Harrouda. J'ai commencé très tôt à jouer au football. Vous savez quand on habite le quartier El Alia à Mohammédia et qu'on a comme voisin un Acila ou un Raâd, on ne peut qu'avoir le virus du football. J'ai débuté en équipe nationale à 19 ans avec M. Alaoui. J'ai joué à Alger pour le compte de la Coupe d'Afrique. En 2008, j'ai joué contre l'équipe de France à l'occasion de la journée mondiale de la femme. Le football féminin au Maroc évolue petit à petit et avec l'instauration du championnat de 1ère division, il y a bon espoir que cette évolution s'accélère. Quant à l'équipe nationale, je peux vous dire qu'il y a beaucoup d'éléments nouveaux qui sont techniquement très bons, pour la condition physique il faut du temps. L'équipe nationale a des possibilités pour évoluer, il faut juste lui procurer ce dont elle a besoin : des stages de longues durées, des matches amicaux ainsi que d'autres motivations. Quant à nos chances face au Sénégal, je peux avancer que si nous avions entrepris notre préparation bien avant, nous serions meilleures ; mais là nous vous promettons de donner le meilleur de nous mêmes ». Ammar Sara et Mouna Yasmine (WAC) « Nous sommes des fans du onze national. Nous jouons au WAC et nous sommes là pour soutenir nos partenaires wydadies Dounia et Zineb, notre rêve, c'est de les rejoindre un jour au sein du onze national. Pour le moment nous faisons notre possible pour donner au WAC le titre de champion cette saison, et pourquoi pas la Coupe du Trône !?».