La communauté internationale est désormais «convaincue» plus que jamais que la situation «anormale» et «très dangereuse» qui prévaut dans les camps de Tindouf «ne peut être prise à la légère», a indiqué jeudi le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri. En réponse à une question sur la persistance de l'Algérie à refuser le recensement des populations retenues dans les camps de Tindouf, M. Naciri a affirmé, lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement, que ce pays est déterminée à entraver l'accès du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) aux camps de Tindouf, ajoutant que les violations des droits des populations de ces camps est une pratique «courante» et «quotidienne» en raison du siège imposé à cette région. Les séquestrés dans les camps de Tindouf sont exposés à toutes les formes de violence et d'élimination physique, a-t-il poursuivi, soulignant que face à cette situation, le Maroc attire à nouveau l'attention de la communauté internationale sur la situation «dangereuse» et «intenable» qui prévaut dans ces camps.