L'Ecole Hôtelière de Rabat, rue Laghouat, ex-rue Toulouse, n'est plus. C'est un trou immense qui fait de la peine comme le trou des Halles quand on n'avait pas encore construit des galeries marchandes. L'Ecole Hôtelière de Rabat a formé plusieurs générations d'hôteliers dont le pays peut être fier. Dans les années 60-70, on venait de partout à Rabat pour suivre ses cours professionnels, de Dakar, Alger, Tunis et autres grandes villes africaines. Qu'est-ce qu'on va construire maintenant dans cette lamentable «hafra» qui fait mal au cœur ? A qui a-t-on vendu ce terrain au moment où l'on parle de transférer les écoles hôtelières du ministère du Tourisme à l'Office de la Formation Professionnelle ? Projet abandonné ? Quoi qu'il en soit, l'Ecole Hôtelière de la rue de Toulouse, comme disent les anciens - Masmoudi, Kabbaj, Christian - et autres gloires du tourisme, n'a jamais été remplacée depuis que ses portes furent fermées, il y a un bon bout de temps déjà. stop. Un marchand de H'oila - il n'y a pas de sot métier - occupe une place emblématique à la mairie de Rabat où il impose ses idées, ses visions et ses panavisions. Ce qui donne du fil à retordre à ceux qui ont une conception tout autre que la sienne de la gestion de la ville. Il a poussé la mairie à octroyer au festival de cinéma de l'ancien «patron» du défunt festival de Rabat une enveloppe scandaleuse alors que la ville a des besoins vitaux que de produire «les amours de Itto». stop. Fin des patrons invincibles, immuables et indomptables. Les maâlmine coupables de malversations, de pillage se réfugient au Portugal, à Dubaï ou à Shanghaï. Ils font la couverture des hebdos qui se demandent comment en est-on arrivé là. Alors que, pendant longtemps, il n'était pas question de traîner un maâlem dans la boue même s'il avait volé une fortune. A côté des grands décideurs qui ont pris la fuite avant que le scandale n'éclate au grand jour, il y a les voleurs de vignettes et de marbre qui ont pillé leur administration à la barbe des pauvres employés condamnés à se la fermer. Retranchés dans ce qui leur reste de précieux, ils ne répondent plus au portable qui les a rendus insupportables avant qu'on les mette au pied du mur. Après leur départ précipité, les complices qui se servaient à volonté en fermant les yeux sur leur insalubrité morale, craignent de voir le ciel leur tomber sur la tête à leur tour. Rarement, le «maâlem» dans la société marocaine n'a été passible de peine, d'amendes ou de prison. En France, la domination patronale est mise à nu. Il suffit de suivre l'actualité. Au Maroc, elle subit de sérieux revers. La justice, encore une fois, est prête à suivre des patrons voleurs jusqu'à Abou Dhabi ou Abou Simbel. stop. Tiens, tiens, le Bouregreg s'est rappelé que les mouettes, les goelands et autres aâwa se sont sauvés depuis le début des travaux d'Hercule ? L'agence d'aménagement du fleuve, qu'il pleuve ou qu'il vente, s'est aperçue de la dégradation de la biodiversité. Le bétonnage à outrance a tué l'écosystème. Aussi, Lamghari qui ne pense plus que techno, a pensé à sauver la rive droite, en laissant la nature se développer, sans prédominance de la berslana. On ne cache pas dans les bureaux de la place du Golan - réaménagée aux frais de l'Agence, bonne initiative - qu'il faut que aâwa revienne au Bouregreg comme au bon vieux temps quand elle rasait le fleuve dans un magnifique ballet en signe de victoire qui donnait chaud au cœur. A suivre. stop. On en parle encore. Le Conseil régional des Ouléma de Rabat a organisé une rencontre d'information sur la modernisation du discours religieux au profit des imams et prédicateurs de la commune de Rabat-Hassan. A cette occasion, le président du Conseil régional des Oulméa, Abdellah Guedira, a indiqué que le rôle des imams et prédicateurs ne se limite pas uniquement au prêche et à la prédication mais englobe également l'enseignement et la communication, notant que le Conseil veille à consacrer les fondements méthodologiques et scientifiques en matière de modernisation du discours religieux en vue d'immuniser la Oumma contre l'extrémisme et les idées obscurantistes. Conclusion : le discours religieux change, parce qu'on l'a dit et répété : il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas. stop. Les petites bouteilles de gaz qu'on appelle commumément « Bomba » et qui continuent à faire des ravages un peu partout, seraient remplies d'eau avant le gaz en vue de les alourdir ( !?), disent des épiciers à leurs clients qui se plaignent de l'odeur du gaz qui se dégage et de la flamme jaune qui sort de la bouteille. stop. Quand on voit des illettrés jeunes et moins jeunes qui utilisent Face book et autre You Tube Alik, qui n'exploitent pas le un-centième des trésors de l'Internet, on se dit : quel pauvre monde ! Filles et garçons ne s'intéressent qu'aux clips bidon qui les amusent sans leur donner l'occasion de découvrir les arts visuels. Si You Toube et l'autre avaient existé dans les années 50 et 60, quand la jeunesse était plus alerte et non pas abrutie par le maâjoun qui ne donne plus de n'joum, ces techniques modernes auraient été plus utiles. stop. Un triste individu a accosté dans le hall de la REDAL un jeune plouc venu payer la redevance mensuelle, en lui disant : « C'est pas la peine de faire la queue, donne moi l'argent et va me chercher un café » en lui tendant un billet de 10 dh. L'escroc s'est fait passer pour un employé de la REDAL. Après avoir empoché l'argent de la facture, il a disparu dans la foule. Le jeune homme revenu dans le hall, avec son café à la main, a cherché en vain son « moumen » qui serait un spécialiste de ce tour de passe-passe qu'il répète dans plusieurs agences de Rabat… stop. Pour récupérer sa mobylette en réparation chez un cycliste de l'Océan, un jeune étudiant a été obligé de laisser sa mob comme garantie. « La R'héna » reste un moyen pour s'en sortir quand on a des difficultés financières. Des femmes déposent des bijoux en or pour payer des dépenses imprévues, comme du temps de Al Baghdadi cheti l'amanda ma cheti hadi… stop. Un gendarme roule dans une voiture banalisée du côté de la route de Aïn Atig qui mène à la côte. Dès qu'il relève une infraction, un simple stop, il appelle ses collègues garés de l'autre côté du tronçon. C'est alors que la machine se met en branle et que la jeep se dirige vers celui qui a commis l'infraction. Le talkie-walkie n'a pas été inventé pour rien, mais c'est quand même pas une manière de punir. stop. Qui veut mettre la main sur le lycée Moulay Idriss de Casablanca ? Encore une spéculation immobilière qui va exiler des lycéens vers des périphéries mal équipées ? Ce joyau de l'éducation au quartier Racine ne doit pas être cédé aux donneurs d'ordres. Akhchichen, qui a une interprétation noble de l'éducation, doit veiller à la préservation de ce lycée. On a démoli assez d'établissements scolaires à Casablanca. Contrairement à Rabat qui protège ses établissements scolaires contre les rapaces. stop. Recherche. Belle prise pour Paris-VII : l'Américain George Smoot, Prix Nobel de physique, s'installe en France. D'autres universités, comme celle de Toulouse-I-Capilote, s'emploient activement à recruter les meilleurs chercheurs à l'étranger. Alors que l'Afrique continue à recevoir des ratés qui n'ont aucune expérience sinon celle de manier l'argent qui n'a pas d'odeur pour eux. L'Europe sélectionne ses cerveaux étrangers qu'elle attire à coups de dollars et d'euros réunis, pendant que nos contrées ouvrent leurs portes au premier venu qui prend la tangente après avoir amassé du pognon à gogo. Les sans métier qui font pitié chez eux, trouvent ici la planque. Que les gens bien se rassurent, ils ne sont pas visés. stop. Le cas de la Résidence Madinat El Irfane qui envie la ville d'Ifrane avec sa verdure pourrait faire jurisprudence. Les habitants de cette Résidence - dont le maître d'ouvrage est la Fondation Hassan II - , du ministère de l'Intérieur et de la CGI, vont attaquer en justice la société Schindler qui privilège certaines listes. En effet, la célèbre boîte d'ascenseurs leur impose de signer un contrat d'entretien pour les moindres travaux. Et dire que cette résidence a été initiée dans le cadre d'un programme social qui n'a pas à obéir à une société privée qui ne cherche que la rentabilité immédiate. stop.