OpenAI a enrichi son mode vocal avancé en ajoutant la vidéo, offrant ainsi à ChatGPT la capacité de voir tout en interagissant avec l'utilisateur. Le mode vocal avancé de ChatGPT franchit une étape importante dans l'évolution de l'intelligence artificielle avec l'intégration de la vidéo en temps réel. Cette avancée, annoncée par OpenAI le 12 décembre, permet désormais à ChatGPT de "voir" son utilisateur en utilisant la caméra du smartphone, ce qui transforme les interactions avec le chatbot. Grâce à cette nouvelle fonctionnalité, les conversations deviennent beaucoup plus interactives et immersives, offrant ainsi une dimension supplémentaire à l'expérience utilisateur. En cours de déploiement, cette mise à jour promet de rendre les échanges avec ChatGPT plus naturels et dynamiques, en permettant une communication plus personnalisée. Ainsi, l'IA ne se contente plus de voir, elle peut aussi se souvenir de ce qu'elle observe. Par exemple, elle peut retenir le nom d'une employée portant un accessoire à rayures ou celui d'une autre personne avec une casquette jaune. Grâce à cette nouvelle fonctionnalité, OpenAI cherche à "enrichir et rendre les conversations plus utiles", en permettant à ChatGPT de partager un "contexte visuel en temps réel". Cette avancée offre aux utilisateurs une expérience plus immersive, où l'IA peut, par exemple, les guider à travers les différentes étapes pour préparer un thé marocain ou chinois. En complément, OpenAI introduit également la possibilité de partager son écran avec le mode vocal avancé. Cela permettra aux utilisateurs de demander de l'aide pour répondre à un message ou d'effectuer diverses tâches visuelles. Ces nouvelles fonctions seront disponibles pour les abonnés à ChatGPT Plus (22,99 euros par mois), ChatGPT Team (à partir de 25 dollars par utilisateur par mois) et ChatGPT Pro (200 euros par mois). OpenAI a assuré que ces fonctionnalités seront proposées dès que possible, sans toutefois fournir d'explication détaillée sur cette indisponibilité. Il est probable que cela soit lié à la réglementation européenne, un facteur qui empêche actuellement la société de proposer son générateur de vidéos, Sora, dans cette région.
