Le journal israélien Israel Hayom a affirmé que « les rues de la ville occupée de Haïfa sont désormais vides de colons », soulignant que « les bombardements de missiles ont eu un impact immédiat sur la ville, après les attaques menées dimanche par le Hezbollah ». Citant l'un des colons, le journal a rapporté « qu'aucun avertissement n'a été reçu dans la ville concernant la possibilité d'être bombardé par le Hezbollah », notant que « l'hôpital Rambam de Haïfa a transféré toutes ses activités dans un parking ». Pendant ce temps, les autorités d'occupation à Haïfa ont annoncé mardi l'annulation de l'année scolaire. Les colons de Ein Zivan dans le Golan syrien occupé et de Kiryat Shmona dans le nord de la Palestine occupée ont reçu l'ordre de rester à proximité des abris jusqu'à nouvel ordre, alors que le chef des autorités locales de la colonie Kiryat Bialik, située au nord de Haïfa occupée, a affirmé que « les craintes des colons d'être la cible de tirs de roquettes du Hezbollah se sont réalisées », exprimant « la crainte d'être exposé à ce qui arrive aux colons du nord, qui n'ont pas assez d'abris pour eux ». Il a souligné que « pendant un an, nous avions peur que les tirs de roquettes nous atteignent, et maintenant c'est arrivé... Nous espérons que nous ne vivrons pas un an comme les habitants du nord ont vécu (dans les zones les plus proches de la frontière), où il n'y avait pas assez d'abris pour tous ». Dans une interview accordée au journal israélien Maariv, la colonie a indiqué « qu'on supposait qu'il y aurait une réaction du Hezbollah, mais on ne s'attendait pas à ce qu'elle soit aussi forte ». Les médias israéliens ont également évoqué un « danger pour la vie » des colons, certains colons de Kiryat Tivon se plaignant de la fermeture des abris dans lesquels ils s'étaient réfugiés.