« Chauds les marrons, chauds les marrons », c'était le marchand qui vendait les chataignes et qui appelait les élèves de l'école primaire franco-arabe dirigée par les colons français. Un souvenir évoqué à l'entrée de la salle de conférence du cricket, lieu de la tenue de l'assemblée générale ordinairede l'IRT, section football.
Beaucoup de monde pour rien. Les journalistes étaient plus nombreux que les adhérents. Tout le monde savaitl'avance que ça allait chauffer à l'intérieur avec un duel sans merci à la manière du cow-boy entre le président du club et le directeur propriétaire de la société.
Malheureusement, il n'en fut rienet la réunion pour ne pas dire assemblée se déroula dans la froideur totale.
Quorum non atteint : les adhérents absents étaient plus nombreux que les présents.
Une astuce pour que le comité actuel gagne du temps.
Cette absence est pointée du doigt et tous les supporters de l'équipe pensent qu'elle a été provoquée par Cherkaoui et ses prochescollaborateurs pour éviter la création d'une commission de sauvetage, une solution qui est à l'ordre du jour avec la bénédiction des autorités locales.
Prévue à 17 heures, les travaux de l'assemblée générale n'ont pu débuter qu'à 18h15 soit une heure et un quart de retard, ce qui était contraire à la réglementation en vigueur.
A l'entrée, les journalistes étaient privés des deux rapports (moral et financier) qui étaient destinés uniquement aux membres adhérents.
Ainsi, la comptabilité du comité manquait de transparence et ne comprenait ni la signature du directeur propriétaire de la société IRT qui refusait d'approuver les comptes de l'équipe ni celle de l'expert comptabilité assermenté.
Dans les coulisses, l'on murmurait par-ci par-là que les dépenses 2023/24 atteignaient les 4 milliards de centimes.
Des retrouvailles à la salle de conférence : Boulaich ex basketteur de la mairie, Belkhaydar, Ahkane, Belmokhtar, Ghazi ex président MAT, Haddaoui de la presse régionale et une pléiade de journalistes accrédités, et comme toujours la présence massive des représentants des nombreux sites de la presse électronique.
A la fin de la réunion, des questions auxquelles il était difficile de répondre, étaient posées : « L'IRT est-il un club professionnel ou amateur car sa mauvaise gestion en sème le doute ? Qui a intérêt à freiner la progression de l'équipe et à mettre des bâtons sur sa route ?
Qui a intérêt à ne pas voir un nouveau comité, le comité actuel ou les adhérents ?
Pourquoi les membres adhérents ont-ils boycotté l'assemblée générale ?
Pourquoi doit-on reporter l'assemblée générale jusqu'à la clôture du marché estival et empêcher l'effectif joueurs de se renforcer ? ».
Autant de questions qui demandent la réflexion et qui montrent bien qu'il existe une guerre d'intérêts personnels et d'intérêts politiques.
On parlait éventuellement de la démission de Cherkaoui et de la présentation de trois candidatures à la présidence Abdelhamid Aberchane ex président, Nasr Allah Kertite gestionnaire de la société IRT et Abdelhanine Ghorafi un homme d'affaires.
Ces nouvelles n'ont pas été confirmées à l'assemblée.
Dans deux semaines, il est sûr et certain de voir apparaitre une nouvelle commission de sauvetage à l'image du voisin tétouanais le MAT.