Le vent a soufflé fort sur les équipes de la seconde division, très fort même sur quelques unes, puisqu'elles ont été toutes éliminées de la course, et toutes sur leur terrain. L'IRT avec un super Amr-Allah repousse la menace du WAC, l'ASS se joue de l'USF, alors que le MAS, un habitué de la compétition, n'a pas fait les choses qu'à moitié devant la Renaissance de Berkane. Le WAC retrouve des couleurs Ils sont venus, ils étaient tous là. Les Haddioui, Berrada, Fechtali, Ben Jelloun, Hachad, Saihta, Lino Bacco, Taj Eddine, Zahzouhi et bien des figures emblématiques du club de la métropole économique, et un public des grands jours. Certes, le WAC joue l'IRT pour le compte de la Coupe du Trône, mais la nouvelle passion pour le WAC, est autre : le WAC doit retrouver ses vraies couleurs, celle qui ont fait sa gloire depuis sa création en 1937. Samedi, la salle mascotte du WAC, par la présence d'un public en délire, a vibré plus d'une fois, ambiance de fête. Rapidement on se rendait compte que les Nordistes sont venus à Casablanca avec la ferme intention de mettre d'entrée les choses au point. A ce petit jeu, Khalfi et Amr-Allah donnaient un déclic à mi-distance, alors que Papis faisait le ménage sous le cercle. Nullement impressionnés par le début fracassant des Tangérois, les Wydadis maintenaient la pression sur l'adversaire, mais sans pour autant revenir au score. Les imprécisions dans les passes 22, les lancers francs ratés 27/12 (44%), vont lézarder le jeu des Wydadis, mais sans pour autant décourager son public qui, du début jusqu'à la fin, va garder la voix chaude. 44-30 à la mi-temps. En faveur de l'IRT. Les deux équipes regagnent l'aire du jeu avec la même phalange. Le jeu est de plus en plus physique, le WAC tente de revenir au score, Walid Dahmani, jusque-là effacé, retrouve ses marques et ses sensations, L'écart est réduit à sept points (68-61), le public pousse, les joueurs de Rachid Yatribi vont-ils arriver à tirer le tapis sous les pieds de ceux de Nizar ? On commence à y croire. Mais Papis depuis l'aile va donner du souffle à son équipe, pour repousser à nouveau la menace du WAC, 12 points 75-63, mais sans pour autant décourager ses joueurs, qui vont tenir jusqu'au sifflet final, la dragée haute aux Tangérois, qui méritent leur passage au second tour, mais le WAC n'a pas à rougir de son élimination. Devant un autre adversaire, les affaires auraient tourné autrement. Malgré l'élimination, à la sortie de la salle, son entourage était satisfait à plus d'un titre, leur équipe est en train de retrouver ses vraies couleurs, et la chaleur de son public. Si à Casablanca, WAC-IRT, s'est joué sur le dos de la cuillère, ce n'est pas le cas pour AS.FAR-FUS, on était loin, très loin même des empoignades des années 70, 80 et 90. Où sont passés les vaillants joueurs de l'AS.FAR ? Comment une équipe qui, par le passé, nous a habitués à jouer les premiers rôles dans le concert national, se contente à jouer les seconds rôles. L'équipe de l'AS.FAR, par excellence, doit rester un leader. Bref, samedi, devant une équipe du FUS, la formation militaire n'a pu tenir le coup, laissant libre court à son adversaire pour s'offrir une qualification sans bavure. Après AS.FAR-FUS, le public de la salle Ibn Yacine avait droit, à MET-CRA, une partie qui normalement devait se dérouler à Tan-Tan, mais le président de la formation de la porte du Sahara, et en commun accord avec celui d'Al Hoceima, et loin de la déontologie sportive et du respect pour les amateurs de la grosse balle orange à la ville de Tan-Tan, a décidé de disputer la rencontre à Rabat, une rencontre qui très vite va tourner à l'avantage des joueurs d'Al Hoceima, pour s'offrir le billet pour les quarts de finale. Décidément, le basket-ball fassi ne semble pas trop réussir cette saison aux Slaouis. Certes, pour jouer l'USF, le coach de la cité des Cierges, a évolué avec un cinq de seconde lame, mais cela n'enlève rien aux mérites de la formation de l'USF, qui, tout le long de la partie, a donné des frissons à sa consœur de l'ASS. Le tenant du trophée passe, mais son banc de touche doit retenir la leçon. A Kénitra, l'ASE s'est battue avec acharnement devant la formation locale pour pouvoir préserver ses chances de rester en course. En présence d'un public des plus bruyant, l'ASE a très bien tenu le choc en défense, en se montrant agressive et bien organisée en attaque surtout en fin de partie. Les Souiris passent l'obstacle Kénitrien, mais sans pour autant trembler. De son côté l'équipe du S.P, après un début de rencontre équilibré, s'est jouée finalement des Nadoris, qui ont tout tenté pour pouvoir renverser la vapeur. Mais plus présents au niveau de la cohésion tactique, les joueurs du coach Hassan Hachad vont finalement remporter la donne. Le vendredi, le MAS s'est offert la Renaissance de Berkane à l'issue d'une partie qui ne va pas laisser de très bons souvenirs au coach de la formation de la capitale spirituelle, qui, tout au long de la partie, fut malmené par un public mal intentionné. Au niveau du jeu, avec une équipe composée de réservistes, le MAS a contrôlé la partie de bout en bout, l'écart de 39 points, illustre parfaitement la supériorité affichée ce soir-là par les Fassis. Ce soir sur le parquet de la salle du complexe Sidi Mohamed, on saura qui du TSC ou du RCA va compléter les puzzles des quarts de finale, à l'issue d'une partie qui ne va manquer d'échauffourées, d'un côté comme de l'autre, on compte oublier les déboires du championnat, pour une carrière en Coupe du Trône. --------- Résultats techniques RSB-MAS : 55-94 WAC-IRT: 65-79 AS.FAR-FUS: 45-75 KAC-ASE: 54-64 USF-ASS : 65-71 S.P-IRAN : 74-59 MET-CRA : 55-88