À fin août 1933, un autre épisode de la résistance marocaine s'écrivait face à la machine «pacificatrice» des colonisateurs français. Au sommet du mont Baddou, situé dans le Haut Atlas Oriental, quelques centaines de combattants, accompagnés de leurs familles et de leurs troupeaux, ont vaillamment tenu leur dernière position face à quatre groupes mobiles dirigés par autant de généraux de l'armée française, qui n'ont trouvé d'autre moyen de vaincre que d'utiliser l'artillerie lourde et le bombardement aérien. Bien que quantité d'eau ait coulé sous les ponts depuis, le devoir de mémoire nous incite à honorer la bravoure et le sacrifice des martyrs de cette bataille, dont le récit ne figure nulle part dans les manuels scolaires. Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition du Mardi 3 Septembre 2024, disponible en kiosque.