Au moment où le régime algérien et ses pantins n'ont pas encore digéré le nouveau positionnement de la France sur l'affaire du Sahara, le Secrétaire Général de l'ONU a soumis son rapport à l'Assemblée Générale, qui couvre la période du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024 et qui n'augure rien de bon pour les détracteurs du Royaume. Sans surprise, le rapport reprend au mot près les conclusions de la Résolution 2703, qui s'est avérée favorable au Maroc, car, premièrement, elle grave dans le marbre la responsabilité de l'Algérie dans le différend artificiel sur le Sahara, puis elle salue les efforts fournis par le Maroc pour résoudre le conflit. Le rapport d'António Guterres épingle également les violations de l'accord de cessez-le-feu, principalement dues à l'hystérie du Polisario, qui a basculé dans le terrorisme en perpétrant un attentat à Smara, à la veille du vote de la Résolution au Conseil de Sécurité, causant le décès d'une personne et la blessure de trois autres. C'est dire qu'aujourd'hui les polisariens et leurs parrains algériens sont désignés comme les seuls «trouble makers» dans la région, confortant ainsi les propos avancés depuis plusieurs années par l'Ambassadeur permanent du Maroc auprès de l'ONU. On retiendra également le constat d'échec des consultations engagées par l'Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara, qui n'arrive toujours pas à ramener Alger aux tables rondes. Staffan De Mistura est même allé jusqu'à la rencontre des responsables d'Etats qui ne sont concernés ni de près ni de loin par le processus politique, notamment le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le ministre d'Etat britannique Lord Tariq Ahmad, ou encore la Sud-Africaine Grace Naledi Mandisa Pandor, mais en vain ! Face à l'obstination du régime des généraux, les fameux responsables onusiens sont dans l'impasse, incapables de proposer des mesures concrètes capables de forcer le processus politique, lequel fait peur aux ennemis du Royaume, qui enchaîne les succès diplomatiques. Triste...
