"Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a rejeté l'idée selon laquelle l'Exécutif aurait qualifié les étudiants en médecine et en pharmacie de "traîtres", en réponse aux critiques entourant les récentes déclarations du ministre Abdellatif Miraoui concernant la responsabilité de la commission des étudiants dans le blocage des discussions. Intervenant ce jeudi lors du point de presse tenu à l'issue du Conseil de gouvernement, Mustapha Baitas a défendu les efforts sincères entrepris par l'Exécutif pour répondre aux revendications des étudiants en médecine et pharmacie, dans l'objectif de sauver l'année universitaire. « J'ai moi-même présenté en conférence de presse les différentes réponses aux diverses questions soulevées par les étudiants, notamment concernant la formation, les indemnités, et les stages.... Je ne pense pas qu'il puisse y avoir une volonté ferme que celle-ci pour résoudre ce dossier », a-t-il affirmé. Le ministre a de même répondu aux critiques reprochées au ministre de l'Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, qui a tenu la commission des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie responsable pour la non-résolution de cette crise. Miraoui avait déclaré, mardi à la Chambre des Conseillers que "les discussions menées avec une douzaine d'étudiants représentant les protestataires ont permis de trouver un consensus sur plusieurs questions, mais malheureusement cela n'a abouti à un retour des étudiants dans les facultés en raison de ladite commission qui ne les laisse pas revenir dans les amphis ", a-t-il déclaré. Mustapha Baitas a tenu à souligner, à cet égard, que : "le gouvernement n'a jamais traité les étudiants en médecine de traîtres et ne le fera jamais. Y a-t-il une déclaration claire dans ce sens ?". Il a ajouté: "Il faut faire attention à la manière dont on discute de ce sujet. Je suis convaincu que le gouvernement n'a pas failli à ses responsabilités, bien au contraire ". Le porte-parole du gouvernement a, par ailleurs, rappelé qu'une médiation parlementaire a été lancée depuis quelques jours dans le but de trouver une issue à ce dossier et sauver l'année universitaire.