Les examens se dérouleront début juin prochain, conformément au calendrier initial. Pas donc de session extraordinaire pour les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie, selon Abdellatif Miraoui La tension entre les futures blouses blanches et le ministère de l'Enseignement supérieur continue de faire couler beaucoup d'encre, sans ouvrir la voie à la résolution de ce dossier. En réponse à une question lors de la séance plénière de la Chambre des Représentants, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui était ferme : "le boycott des cours n'augure rien de bon et ne permet pas de trouver des alternatives pour sauver l'année universitaire déjà perturbée par les actions des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie". Devant les parlementaires, Miraoui a souligné que si le boycott se poursuit pendant une période plus longue, il sera nécessaire de se tourner vers d'autres solutions, ce qui pourrait entraîner d'énormes pertes, soulignant que le scénario de 2019 ne se reproduira jamais. "Il n'y aura pas de session extraordinaire", tranche t-il, ajoutant que les examens du deuxième semestre sont maintenus à leurs dates, soit en début juin prochain, appelant tous les étudiants à retourner dans les classes et à passer leurs examens en vue de rattraper les retards enregistrés cette année. Il a, par ailleurs, souligné que le gouvernement a réussi à satisfaire 45 revendications défendues par les étudiants concernés, arguant que le reste des revendications sont "inacceptables" au regard du gouvernement. Le ministre a de même ajouté que le dialogue se poursuit avec les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie au niveau local. "Actuellement, il n'y a pas de dialogue au niveau national", précise-t-il ajoutant que l'Exécutif suit de près ce dossier pour aboutir à une solution définitive dans ce dossier.