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Un Franco-Marocain décède en Hollande en 2004 dans des circonstances mystérieuses Les autorités françaises pleinement concernées
Sa famille ne baisse pas les bras et veut connaître la vérité
L'affaire du décès du jeune Jad Romaric Doublali, un Franco-Marocain dont le corps avait été repêché, le 3 août 2004, dans un canal de la ville hollandaise Den Bosch (Bois-le-Duc), laisse perplexe à plus d'un titre. Les contradictions émaillant le dossier de sa mort sont telles que le doute sur la véritable raison de son décès est largement permis. Ses parents continuent à se démener pour que l'affaire soit tirée au clair une fois pour toutes, mais les dédales sombres de la police hollandaise, comme des services français compétents, sembleraient, pour des raisons inexpliquées, entretenir un certain flou « artistique » au détriment de la vérité. Le jeune Jad, 28 ans au moment de sa mort, avait été envoyé en Hollande pour une mission de 3 jours par sa société française auprès de laquelle il effectuait, depuis le mois de mai 2004, un stage indemnisé prévu pour six mois renouvelables en sa qualité d'ingénieur d'affaires. Jad était diplômé (2002) de l'Ecole d'Ingénieurs d'Informatique à l'ESIL à Marseille. Il avait déjà effectué, pendant le mois de juillet 2004 pour le compte de sa société, avec succès reconnu, des missions similaires à Londres, Eindhoven et Amsterdam. L'instruction menée par la police hollandaise sur les circonstances, pour le moins mystérieuses, de sa mort présente tous les éléments d'une enquête bâclée, précipitée et se souciant peu des contradictions. Si un rapport d'autopsie conclut au décès par « trauma », la police a préféré évoquer une mort par noyade, après consommation d'un demi joint, allant même jusqu'à supposer un déséquilibre mental. Or, Jad était connu auprès de ses amis, ses camarades de classe, ses professeurs et ses collègues qui ont tous témoigné par écrit après sa mort, pour être un gars sportif (il venait en effet d'obtenir sa ceinture noir de judo (1er dan) juste avant d'intégrer son entreprise), n'ayant jamais fumé (même pas la cigarette) ni consommé d'alcool. Son parcours clean et studieux montre, par ailleurs, qu'il s'agit d'un garçon tout à fait équilibré, probe, travailleur et honnête. L'environnement familial dans lequel il a évolué détruit à lui seul la thèse d'un homme aux pratiques douteuses, manquant d'éducation et encore moins violent. Il est le fils de Bouchaïb Doublali, un ancien aviateur au sein de la DGSN marocaine qui, plus est, sait bien, de par sa formation professionnelle, déceler les failles dans une enquête policière. Son oncle n'est autre que Hamza Doublali, un Judoka 7ème dan qui avait fait les beaux jours de ce sport au Maroc durant les années 70 et 80. Ses cousins : Layti Mourad a été six fois champion du Maroc de Judo poids lourd et Layti Anas champion d'Afrique dans la même discipline en 1998. Son autre oncle est le fameux Abdelmajid Doublali, ancien inspecteur de police à Rabat, justement bête noire notoire des trafiquants de drogue et autres dealers. Tout ce beau monde n'avait qu'un seul hobby : le sport (tous des adeptes des arts martiaux) et la bonne hygiène de vie, en plus de l'honnêteté professionnelle, la modestie et le sourire constamment affiché. Une famille de battants très connue à Rabat et plus particulièrement à Touarga où l'éducation des enfants est l'affaire de tous et appelle souvent à l'implication collective. Fort de cette éducation familiale solidaire, le jeune Jad avait développé un caractère de garçon à la fois déterminé et serein, diplomate, généreux, dévoué et constamment à la recherche de la réussite, dans ses études, dans son travail, dans son sport favori et dans ses relations sociales. Ce n'est sûrement pas le genre à fumer un joint, à faire du tapage nocturne (selon l'enquête qui n'identifie d'ailleurs pas les témoins) et à aller se jeter (nu !) dans un canal pour être repêché inerte (toujours selon l'enquête), lui qui était déjà un excellent nageur. Après avoir décroché son bac, Jad avait suivi 2 ans à l'IUT de Salon en étant dans les cinq premiers de promotion. Il a alors passé le concours pour intégrer l'Ecole d'Ingénieurs à Luminy à Marseille. Au sein de cette école, il était un membre actif et fut leader de l'Association des Etudiants. Tout en étant enseignant de maths à Acadomia pour les classes de terminales, il a intégré en formation continue l'ISAFI pour obtenir un nouveau diplôme de Mangement de Projets Internationaux. Avant d'entrer en fonction chez sa société qui siège en Alsace, il avt déjà effectué des stages à l'étranger, notamment à Softech Danang au Viêt-Nam, à l'ambassade de France à Londres et à Napier University à Edimbourg en Ecosse. Là où il est passé, il a laissé des traces de son sérieux et de sa bonne conduite, témoignages à l'appui. Le plus déconcertant dans cette affaire, c'est que ses vêtements avaient disparu ainsi que son passeport et sa carte bancaire. Selon la police, Jad était allé se jeter dans le canal après avoir partagé un joint avec une fille hollandaise dont il avait fait la connaissance la veille et qui travaille dans la même société que lui. Ils auraient dîné le soir même avec un groupe de collègues, dont son tuteur de stage, à la même heure et dans un endroit différent ! Lui et la fille qui s'attiraient mutuellement et avec laquelle il s'entendait bien, selon le propre témoignage de la fille, auraient passé un moment chez elle, mais Jad aurait brusquement changé de comportement pour devenir « violent », toujours selon l'enquête qui parle de déséquilibre mental chez Jad sans l'étayer scientifiquement pour autant. La fille l'aurait alors « chassé » de chez elle, mais dûment habillé et portant avec lui toutes ses affaires. Encore plus déconcertant et troublant, les traces de coups et de violence et les bleus relevés sur le cadavre. D'où proviennent-ils et quelle est leur origine ? Le sang dans ses narines était bel et bien sec et ne pouvait donc être le résultat d'un choc au moment de la chute dans le canal, le sang se serait dissous dans l'eau. Y a-t-il eu torture et par qui ? Y a-t-il eu échange de coups ? Le décès est-il dû à la noyade ou bien est-ce que le cadavre a été traîné et jeté dans l'eau après mort violente ? Est-il logique que seules 30 minutes, tel que cela ressort de l'enquête, suffisent pour qu'après le dîner avec le tuteur de stage (l'heure figurant sur le ticket de caisse réglée par carte bancaire de Jad faisant foi), le jeune Doublali puisse aller à la rencontre de la fille, re-dîner (peut-être) avec elle, se déplacer ensuite en sa compagnie à son propre hôtel où il a pris le temps d'arranger ses documents de travail, repartir ensemble s'acheter un joint, monter dans l'appartement de la fille, fumer le joint, procéder à un acte «câlin », se disputer, se faire chasser pour « brusque comportement violent », faire du tapage dans la rue et enfin se jeter dans le canal pour ne plus remonter. L'histoire est burlesque et, bizarrement, la police hollandaise trouve tout cela normal. L'autre grande question est : pourquoi le rapport d'autopsie n'a pas été pris en considération dans la conclusion de l'enquête policière ? Autant d'interrogations et de zones d'ombres auxquelles l'enquête n'a pas répondu et qui exigent tout naturellement la réouverture du dossier. Les autorités françaises, - puisqu'il s'agit d'un citoyen français - ainsi que la société française dans laquelle Jad travaillait, sont tenues d'agir pour que toute la vérité soit rétablie. Le « sacro-saint » principe de non ingérence dans les enquêtes des autres polices est ridicule quand on connaît les actions que mène souvent la France, hors frontières, pour apporter assistance à des personnes pas forcément françaises… Yasser AYOUBI L'affaire du décès du jeune Jad Romaric Doublali, un Franco-Marocain dont le corps avait été repêché, le 3 août 2004, dans un canal de la ville hollandaise Den Bosch (Bois-le-Duc), laisse perplexe à plus d'un titre. Les contradictions émaillant le dossier de sa mort sont telles que le doute sur la véritable raison de son décès est largement permis. Ses parents continuent à se démener pour que l'affaire soit tirée au clair une fois pour toutes, mais les dédales sombres de la police hollandaise, comme des services français compétents, sembleraient, pour des raisons inexpliquées, entretenir un certain flou « artistique » au détriment de la vérité. Le jeune Jad, 28 ans au moment de sa mort, avait été envoyé en Hollande pour une mission de 3 jours par sa société française auprès de laquelle il effectuait, depuis le mois de mai 2004, un stage indemnisé prévu pour six mois renouvelables en sa qualité d'ingénieur d'affaires. Jad était diplômé (2002) de l'Ecole d'Ingénieurs d'Informatique à l'ESIL à Marseille. Il avait déjà effectué, pendant le mois de juillet 2004 pour le compte de sa société, avec succès reconnu, des missions similaires à Londres, Eindhoven et Amsterdam. L'instruction menée par la police hollandaise sur les circonstances, pour le moins mystérieuses, de sa mort présente tous les éléments d'une enquête bâclée, précipitée et se souciant peu des contradictions. Si un rapport d'autopsie conclut au décès par « trauma », la police a préféré évoquer une mort par noyade, après consommation d'un demi joint, allant même jusqu'à supposer un déséquilibre mental. Or, Jad était connu auprès de ses amis, ses camarades de classe, ses professeurs et ses collègues qui ont tous témoigné par écrit après sa mort, pour être un gars sportif (il venait en effet d'obtenir sa ceinture noir de judo (1er dan) juste avant d'intégrer son entreprise), n'ayant jamais fumé (même pas la cigarette) ni consommé d'alcool. Son parcours clean et studieux montre, par ailleurs, qu'il s'agit d'un garçon tout à fait équilibré, probe, travailleur et honnête. L'environnement familial dans lequel il a évolué détruit à lui seul la thèse d'un homme aux pratiques douteuses, manquant d'éducation et encore moins violent. Il est le fils de Bouchaïb Doublali, un ancien aviateur au sein de la DGSN marocaine qui, plus est, sait bien, de par sa formation professionnelle, déceler les failles dans une enquête policière. Son oncle n'est autre que Hamza Doublali, un Judoka 7ème dan qui avait fait les beaux jours de ce sport au Maroc durant les années 70 et 80. Ses cousins : Layti Mourad a été six fois champion du Maroc de Judo poids lourd et Layti Anas champion d'Afrique dans la même discipline en 1998. Son autre oncle est le fameux Abdelmajid Doublali, ancien inspecteur de police à Rabat, justement bête noire notoire des trafiquants de drogue et autres dealers. Tout ce beau monde n'avait qu'un seul hobby : le sport (tous des adeptes des arts martiaux) et la bonne hygiène de vie, en plus de l'honnêteté professionnelle, la modestie et le sourire constamment affiché. Une famille de battants très connue à Rabat et plus particulièrement à Touarga où l'éducation des enfants est l'affaire de tous et appelle souvent à l'implication collective. Fort de cette éducation familiale solidaire, le jeune Jad avait développé un caractère de garçon à la fois déterminé et serein, diplomate, généreux, dévoué et constamment à la recherche de la réussite, dans ses études, dans son travail, dans son sport favori et dans ses relations sociales. Ce n'est sûrement pas le genre à fumer un joint, à faire du tapage nocturne (selon l'enquête qui n'identifie d'ailleurs pas les témoins) et à aller se jeter (nu !) dans un canal pour être repêché inerte (toujours selon l'enquête), lui qui était déjà un excellent nageur. Après avoir décroché son bac, Jad avait suivi 2 ans à l'IUT de Salon en étant dans les cinq premiers de promotion. Il a alors passé le concours pour intégrer l'Ecole d'Ingénieurs à Luminy à Marseille. Au sein de cette école, il était un membre actif et fut leader de l'Association des Etudiants. Tout en étant enseignant de maths à Acadomia pour les classes de terminales, il a intégré en formation continue l'ISAFI pour obtenir un nouveau diplôme de Mangement de Projets Internationaux. Avant d'entrer en fonction chez sa société qui siège en Alsace, il avt déjà effectué des stages à l'étranger, notamment à Softech Danang au Viêt-Nam, à l'ambassade de France à Londres et à Napier University à Edimbourg en Ecosse. Là où il est passé, il a laissé des traces de son sérieux et de sa bonne conduite, témoignages à l'appui. Le plus déconcertant dans cette affaire, c'est que ses vêtements avaient disparu ainsi que son passeport et sa carte bancaire. Selon la police, Jad était allé se jeter dans le canal après avoir partagé un joint avec une fille hollandaise dont il avait fait la connaissance la veille et qui travaille dans la même société que lui. Ils auraient dîné le soir même avec un groupe de collègues, dont son tuteur de stage, à la même heure et dans un endroit différent ! Lui et la fille qui s'attiraient mutuellement et avec laquelle il s'entendait bien, selon le propre témoignage de la fille, auraient passé un moment chez elle, mais Jad aurait brusquement changé de comportement pour devenir « violent », toujours selon l'enquête qui parle de déséquilibre mental chez Jad sans l'étayer scientifiquement pour autant. La fille l'aurait alors « chassé » de chez elle, mais dûment habillé et portant avec lui toutes ses affaires. Encore plus déconcertant et troublant, les traces de coups et de violence et les bleus relevés sur le cadavre. D'où proviennent-ils et quelle est leur origine ? Le sang dans ses narines était bel et bien sec et ne pouvait donc être le résultat d'un choc au moment de la chute dans le canal, le sang se serait dissous dans l'eau. Y a-t-il eu torture et par qui ? Y a-t-il eu échange de coups ? Le décès est-il dû à la noyade ou bien est-ce que le cadavre a été traîné et jeté dans l'eau après mort violente ? Est-il logique que seules 30 minutes, tel que cela ressort de l'enquête, suffisent pour qu'après le dîner avec le tuteur de stage (l'heure figurant sur le ticket de caisse réglée par carte bancaire de Jad faisant foi), le jeune Doublali puisse aller à la rencontre de la fille, re-dîner (peut-être) avec elle, se déplacer ensuite en sa compagnie à son propre hôtel où il a pris le temps d'arranger ses documents de travail, repartir ensemble s'acheter un joint, monter dans l'appartement de la fille, fumer le joint, procéder à un acte «câlin », se disputer, se faire chasser pour « brusque comportement violent », faire du tapage dans la rue et enfin se jeter dans le canal pour ne plus remonter. L'histoire est burlesque et, bizarrement, la police hollandaise trouve tout cela normal. L'autre grande question est : pourquoi le rapport d'autopsie n'a pas été pris en considération dans la conclusion de l'enquête policière ? Autant d'interrogations et de zones d'ombres auxquelles l'enquête n'a pas répondu et qui exigent tout naturellement la réouverture du dossier. Les autorités françaises, - puisqu'il s'agit d'un citoyen français - ainsi que la société française dans laquelle Jad travaillait, sont tenues d'agir pour que toute la vérité soit rétablie. Le « sacro-saint » principe de non ingérence dans les enquêtes des autres polices est ridicule quand on connaît les actions que mène souvent la France, hors frontières, pour apporter assistance à des personnes pas forcément françaises…