Aux dernières nouvelles, une conférence-débat entre le député istiqlalien M'barek Afiri et ses supporters a été tenue en grande pompe à Benslimane. Pour M'barek Afiri, figure de proue du Parti de l'Istiqlal à la Province de Benslimane (commune de Mansouria), l'avenir de la province et celui de sa commune ne pourront que devenir plus verdoyants, eu égard aux projets de lois, actuellement dans le pipe et sur les étagères de l'Exécutif. Parmi ces projets, il y a celui que l'écrasante majorité des habitants des deux villes attendent de pied ferme. Il s'agit d'un projet de loi qui consiste en la mise en service d'une nouvelle société de bus pour remplacer ceux qui causent l'ire de plus d'un. Ainsi, en réponse à une question relative au parcours du combattant subi par les Slimanis et les Mansouris qui doivent, chaque jour que Dieu fait, utiliser ce moyen de transport en commun, "l'un des plus caducs et des plus inconfortables qui puissent exister au Maroc", assène un jeune universitaire présent à la conférence, Haj M'barek Afiri promet de nouveaux bus plus modernes que ceux qui causent le courroux des habitants de la province. En effet, ces derniers voient des vertes et des pas mûres de la part de certains chauffeurs de grands taxis qui, étant peu scrupuleux et sachent pertinemment que les bus des deux villes ne sont plus au goût du jour et ne sont utilisés que par manque d'autres autobus plus décents, se voient, parfois, imposer leurs propres tarifs aux plus pressés. "Normalement, le taxi allant de Benslimane à Mohammedia, celui-même qui doit passer par Mansouria, coûte 15 dirhams par voyageur. Parfois, au moment du retour, soit de Mohammedia à Benslimane, je suis obligée de payer 20 dirhams. 5 dirhams de plus. Mon salaire ne dépassant pas 4000 dirhams, cela me coûte une petite fortune à la fin du mois", se plaint Meryem, une jeune salariée de 24 ans. «La classe active de Benslimane souffre le martyre. Nous ne sommes pas du bétail », s'insurge-t-elle. Parmi les usagers de ladite société de bus, il y a en premier lieu les étudiants des Facultés de Mohammedia et les travailleurs-navetteurs de la ligne de train Mohammedia-Casablanca. Il existe aussi des personnes qui montent et descendent aux arrêts non-obligatoires des communes rurales qui se situent entre le siège de la Commune de Benslimane et l'aérodrome de la ville. Parfois, ces bus, déjà petits, sont bondés de voyageurs, ce qui provoque parfois, voire souvent, des prises de becs et des échauffourées entre les voyageurs. «Les habitants de la ville, quel que soit leur budget et quelle que soit leur classe sociale, méritent d'avoir des moyens de transports qui répondent aux normes et exigences de la société moderne », conclut le député parlementaire M'barek Afiri. H. B.