Le Chef du Cabinet de Pedro Sanchez a réagi avec ironie aux idées complotistes de l'opposition espagnole qui continue de croire à la main cachée du Maroc derrière l'espionnage du téléphone du Chef du gouvernement en dépit des rapports du contre-espionnage qui disculpent le Royaume. Détails. Bien que les accusations d'espionnage contre le Maroc soient réfutées par les services de renseignements espagnols, l'opposition en Espagne, notamment le parti populaire, continue opiniâtrement à y croire au point de céder au complotisme et susciter ainsi l'indignation et la moquerie au sommet du pouvoir. Le Directeur de cabinet du Chef du gouvernement espagnol, Óscar López, a qualifié de « canular, de calomnie et de théorie du complot » l'idée selon laquelle le Maroc aurait espionné le téléphone portable de Pedro Sánchez à l'aide du logiciel israélien Pegasus.
Le Chef de Cabinet de Sanchez a fait cette déclaration lorsqu'il intervenait au Comité mixte sur la sécurité nationale du Congrès des députés où le député basque , Jon Iñarritu, s'est mis à accuser le Maroc qui serait, à ses yeux, impliqué dans une tentative d'espionnage imaginaire. Pour sa part, le député du PP, Rafael Hernando, a reproché au gouvernement de faire la politique de l'autruche. « De toute évidence, on sait quel Etat est à l'origine de cette infection ou du moins il y a des indications claires et vous n'avez qu'à lire l'ordre », a déclaré le député d'Abertzale. Face à ses allégations, López a expliqué que le gouvernement a eu recours à la justice dès qu'il a eu connaissance de l'infiltration des téléphones portables de Sánchez et de plusieurs ministres, et a été « surpris » que ce soit Iñarritu qui glisse « certains soupçons et théories du complot » typiques de « l'extrême droite ». Rappelons qu'un rapport de l'Agence espagnole de contre-espionnage, relevant de la Présidence du gouvernement espagnol, a exonéré le Maroc de toute accusation d'espionnage et d'ingérence dans les affaires intérieures de l'Espagne.