L'entraîneur de l'Inter, Jose Mourinho, a reconnu mardi avoir insulté un journaliste dimanche à Bergame après le match de championnat contre l'Atalanta (1-1), un incident qui fait l'objet d'une procédure lancée par la Fédération italienne de football (FIGC). «C'est vrai que j'ai insulté un de vos collègues et que j'ai employé un mot que je ne peux répéter ici (...). En revanche, il n'y a eu aucune agression» physique, a déclaré Mourinho au cours d'un point presse à la veille du 8e de finale de Coupe d'Italie contre Livourne. «Ce que j'ai dit, j'espère que c'est la première et dernière fois de ma carrière que je le dirais», a-t-il ajouté devant une assistance clairsemée, certains journalistes ayant décidé de boycotter sa conférence de presse. «La sanction que j'accepterai sera celle de mon club. En revanche, cela me semble ridicule d'en appeler à la justice sportive, car cela n'a rien à voir», a-t-il ajouté au sujet de l'enquête lancée par la FIGC. Mourinho, qui entretient des relations tendues avec la presse italienne, s'en est pris dimanche à Andrea Ramazzotti, journaliste du quotidien sportif Corriere dello Sport, furieux de l'aperçevoir près du car de l'équipe, dans une zone où seule la télévision du club, Inter Channel, pouvait travailler. Selon le Corriere dello Sport, le journaliste avait été autorisé à venir écouter les joueurs parler à Inter Channel par le responsable de la communication du club. L'ex-entraîneur de Chelsea a expliqué qu'il ne ferait pas d'excuses publiques mais qu'il règlerait les choses directement avec l'intéressé. «Aujourd'hui, je voudrais clore cette histoire, et la meilleure façon de le faire c'est dans la bonne humeur, et dire que j'attends de lui un cadeau de Noël parce que jusqu'à aujourd'hui, le Ramazzotti célèbre, c'était (le chanteur) Eros, mais depuis quelques jours, c'est Andrea», a-t-il conclu.