Suite à l'alerte espagnole concernant des traces de l'hépatite A dans les fraises marocaines, l'Office nationale de sécurité sanitaire et alimentaire (ONSSA) a effectué des analyses sur des échantillons représentatifs d'un lot de fraises destiné à l'exportation. Aucune contamination n'a été détectée, selon l'ONSSA. Les fraises marocaines destinées à l'exportation ont récemment fait l'objet d'une alerte sanitaire en Espagne. Les autorités sanitaires européennes ont indiqué avoir détecté des traces d'hépatite A dans ces fruits. En réaction à cette alerte, l'Office nationale de sécurité sanitaire et alimentaire a indiqué avoir soumis des échantillons représentatifs de ce lot de fraises à des analyses approfondies. L'objectif étant d'évaluer la qualité des fraises concernées et d'identifier tout risque sanitaire potentiel de nature à affecter la santé publique. En effet, ces analyses ont révélé que les fraises ne contenaient ni le virus de l'Hépatite A, ni le Novovirus. De plus, les analyses effectuées sur les eaux souterraines ont conclu qu'aucune contamination n'a été détectée autour de la zone de production. L'ONSSA a également assuré que les employés de la ferme et de la société de conditionnement faisaient l'objet d'un contrôle strict, afin de garantir une sécurité sanitaire optimale. La même source a souligné que les employés de la ferme et de la société de conditionnement faisaient l'objet d'un contrôle strict, en vue de garantir une sécurité sanitaire optimale. L'ONSSA a, par ailleurs, précisé que le lot de fraises en question était destiné à l'exportation et non au marché local. Pour rappel, une alerte sanitaire du Rapid Alert System for Food and Feed, RASFF a été déclenchée en Espagne suite à une notification émise le 4 mars, faisant état de la détection du virus de l'hépatite A dans les fraises importées du Maroc. L'Association valencienne d'agriculteurs (AVA-ASAJA) a qualifié cette affaire de « danger pour la santé publique ».