Face aux défis de circulation à Casablanca, des mesures seront bientôt mises en place pour réguler l'accès des poids lourds au cœur de la ville. Le paysage urbain de Casablanca s'apprête à subir une transformation majeure avec l'annonce de la réglementation de l'accès des poids lourds au centre-ville. Le Conseil de la ville prend ainsi des mesures audacieuses en interdisant la circulation de ces véhicules imposants, une décision stratégique qui vise à résoudre les problèmes de congestion routière qui persistent dans la métropole. Prévue pour entrer en vigueur vers la mi-mars, cette initiative démontre l'engagement des autorités à créer un environnement urbain plus fluide et efficient, pour répondre ainsi aux besoins croissants de mobilité tout en améliorant la qualité de vie des citoyens. Dans cette perspective, des entrepôts ont récemment vu le jour le long des voies périphériques, notamment sur la rocade Sud et la rocade Sud-Ouest de Casablanca. Cette initiative s'inscrit dans la volonté de décongestionner le centre-ville en réorientant les activités logistiques vers des zones stratégiquement positionnées. À l'avenir, seuls les petits camions auront le privilège d'accéder à la ville pour assurer la distribution des marchandises. Dans le cadre de cette mesure, le Conseil de la ville a pris la résolution que les camions de distribution utiliseront la route 322, établissant ainsi une liaison entre Zenata et le port de Casablanca. C'est une décision clé pour désengorger le centre-ville, ces camions éviteront toute intrusion dans la zone urbaine pendant la distribution des marchandises. La mise en œuvre de cette nouvelle route est prévue pour mars prochain, marquant un jalon important dans la concrétisation de cette stratégie de gestion du trafic à Casablanca. L'avancement de ce projet majeur a été entravé par divers défis techniques et environnementaux. D'une part, les travaux de la route reliant le port à la route de Zenata par la mer ont été stoppés à l'entrée de la plage de Sidi Rahal en raison d'un litige foncier avec un tiers. Malgré des tentatives de négociations entre le Conseil et le propriétaire du terrain pour résoudre le différend à l'amiable, aucune solution n'a émergé, obligeant ainsi le recours aux tribunaux dans le cadre d'une procédure d'expropriation pour utilité publique. D'autre part, le projet de construction d'une route côtière a rencontré une opposition significative de la part de plusieurs associations environnementales, compliquant davantage sa mise en œuvre. Ces obstacles soulignent la complexité de concilier les aspects techniques, légaux et environnementaux dans la réalisation de projets d'infrastructure d'envergure.