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Nous pouvons accélérer le rythme de notre action et élever le niveau du débat au sein de l'instance législative M. Abbas El Fassi, lors d'une réunion conjointe des deux groupes istiqlaliens au Parlement :
Le Maroc ne cesse d'accumuler les acquis en faveur de sa cause nationale tandis que l'Algérie et le « Polisario » accumulent les échecs Le mérite de la politique des réformes revient au Roi réformateur et le gouvernement reste mobilisé pour la réalisation du développement auquel aspirent les Marocains Le Secrétaire Général de l'Istiqlal, M. Abbas El Fassi, accompagné de plusieurs membres du Comité exécutif, a présidé, jeudi dernier à Rabat, une réunion conjointe des deux groupes istiqlaliens au Parlement au cours de laquelle il a prononcé une importante allocution suivie d'un débat ouvert portant sur l'ensemble des questions de l'heure ainsi que sur celles ayant trait à la vie du parti et à la scène politique nationale en général. «Nous sommes particulièrement heureux, moi et mes frères membres du Comité exécutif, de prendre part à cette réunion que je considère comme historique et qui s'inscrit dans la dynamique de consultation et de concertation entre la direction du parti et les membres de ses deux groupes parlementaires. Nous fondons de grands espoirs sur de telles rencontres directes en vue d'améliorer notre travail de la manière qui serve le mieux l'intérêt du pays. Hommage aux parlementaires istiqlaliens Il importe que je rende ici hommage aux représentants et conseillers istiqlaliens pour leur travail et les efforts colossaux qu'ils déploient au Parlement à tous les niveaux. La direction du parti suit avec un grand intérêt votre action et discute de toutes les questions y afférentes lors des réunions hebdomadaires du Comité exécutif. Tout en prenant acte de l'importance de vos efforts aux plans législatif et du contrôle du gouvernement, je pense et je crois que nous pouvons accélérer davantage le rythme de ce travail. Il est certain, en effet, qu'en ce qui concerne l'action parlementaire, nous avons besoin de relever le niveau du débat au sein du Parlement et de l'axer sur les questions importantes d'intérêt général de manière à hisser l'action parlementaire au niveau souhaité par tous les Marocains guidés, en cela, par les nombreux et importants discours de S.M. Mohammed VI à l'occasion de l'ouverture des législatures. Nous sommes tenus d'améliorer notre rendement au Parlement à travers les questions orales et écrites, mais aussi à travers le choix de propositions de lois en relation avec les questions les plus importantes. Je crois à ce sujet que ce qui importe le plus, ce n'est pas le nombre de propositions de loi, mais la qualité de ces dernières et je vous assure que le gouvernement leur accorde tout l'intérêt requis et il est prêt à répondre favorablement à toutes celles jugées importantes. Il importe de rappeler ici que le Parlement a approuvé, durant ces deux dernières années, dix propositions de lois présentées par les députés et conseillers alors que la précédente législature (5 ans-Ndlr) n'a été sanctionnée que par l'adoption de quatre propositions. Je considère, néanmoins, que nous pouvons déployer davantage d'efforts à ce niveau. Je saisis l'occasion de cette importante rencontre pour inviter, de nouveau, tous les ministres à se montrer attentifs à tous les députés et conseillers et à accéder au maximum de requêtes concernant leurs circonscriptions électorales de manière à en accélérer le développement, et ce, en veillant à les recevoir et à les écouter. Le Maroc victorieux Notre cause première, celle de notre intégrité territoriale, traverse une phase importante à tout point de vue. Je commencerai, ici, par affirmer que notre pays n'a cessé d'accumuler les succès durant ces quelques dernières années à la faveur de la conjonction de maints efforts alors que l'Algérie, qui persiste à narguer le peuple marocain au sujet de son unité et de son intégrité, continue de cumuler les revers ; je pense que cela tient à deux raisons essentielles : 1) que l'Algérie et une poignée d'Etats qui voguaient naguère dans son sillage pariaient que l'indépendance du Sahara interviendrait peu après la glorieuse Marche Verte en 1975, mais ce pari a échoué et leur attente a duré longtemps. Plus de 35 ans après, les adversaires du droit inaliénable du Maroc sont en proie à la lassitude et au désespoir, ce qui explique que nombre de pays ont fini par revoir leur position sur cette question. Il suffit de rappeler, à cet effet, que 40 pays ont retiré leur reconnaissance à la pseudo-république (sahraouie), plongeant les séparatistes dans la déprime alors que les habitants des camps (de Tindouf) qui vivent dans des conditions extrêmement pénibles, complètement déprimés, s'interrogent sur les promesses qui leur ont été faites il y a 35 ans. A l'inverse, le Maroc, sous la conduite de feu S.M. Hassan II, puis de S.M. Mohammed VI, a réalisé de grands succès en termes de développement et de progrès de l'ensemble de nos provinces récupérées après que le colonialisme espagnol les eut laissés dans un état de dénuement total ; ce qui exacerbe davantage le complexe des responsables algériens et accroît d'autant la déprime des habitants des camps en comparant l'incroyable essor des provinces récupérées et la situation catastrophique qui prévaut dans ces camps. 2) La seconde raison tient, à mon sens, à l'action diplomatique d'envergure menée par le Maroc, ce qui a contribué à une meilleure et profonde compréhension de nombre de pays envers la justesse de la cause marocaine, grâce à la grande expérience et à la compétence de S.M. le Roi. Le Maroc ne cesse, en effet, de consolider sa position sur le continent africain même après s'être retiré de l'OUA suite à l'admission en son sein de la fantomatique république en flagrante violation de sa charte et malgré sa non-adhésion à l'Union Africaine pour la même raison. La présence du Maroc en Afrique est de plus en plus effective et rayonnante puisqu'il est membre de l'Organisation des Etats du Sahel qui refuse, à ce jour, d'admettre la fantomatique RASD, tandis que la coopération du Maroc avec nombre de pays africains a atteint des sommets avec la présence sur son sol de plus de 8000 étudiants qui poursuivent leur cursus dans les universités et grandes écoles marocaines alors que plusieurs lauréats de ces institutions occupent de hautes fonctions dans leurs pays respectifs sitôt leurs études terminées. Des centaines d'experts marocains dans divers domaines économiques et sociaux apportent le savoir-faire marocain à plusieurs pays africains. Il est clair que la proposition d'autonomie, dans le cadre de la souveraineté du Maroc, faite par S.M. Mohammed VI a grandement contribué à la révision de la position de nombre de pays tout en augmentant l'embarras des adversaires de notre intégrité territoriale. Les acquis diplomatiques du Maroc se reflètent à divers niveaux et en particulier à travers le langage du Conseil de Sécurité (de l'ONU) dont les résolutions n'évoquent plus l'indépendance ou autre, mettant plutôt l'accent sur le règlement politique et qualifiant la proposition marocaine de sérieuse et crédible tandis que les revers de l'Algérie et des séparatistes se multiplient dans divers forums. Ainsi, par exemple, aucun des sommets euro-africains, afro-latino-américains et certains autres réunissant l'Afrique et certains pays comme la Chine, le Japon et la Turquie ne se sont tenus en présence de représentants de la pseudo république. La dernière rencontre de ce niveau a été celle réunissant des Etats africains et ceux d'Amérique du Sud au Venezuela et à laquelle la fantomatique RASD n'a pas assisté malgré le fait que le président de ce pays compte parmi les plus fervents défenseurs de la thèse des séparatistes, vingt Etats africains l'ayant averti qu'ils n'y prendraient pas part si la pseudo-république y était invitée. Davantage de veille et de vigilance Malgré toutes ces victoires, il importe de rester vigilants car le zèle de l'Algérie à vouloir nous priver de nos droits légitimes ne diminuera pas pour autant. En effet, devant la compréhension grandissante de nombre de pays et de la communication universelle envers nos droits, acculant l'Algérie, chaque jour davantage, au pied du mur, celle-ci tente de jouer la carte des Droits de l'Homme dans nos provinces du Sud, tout ce à quoi nous assistons ces temps derniers procédant manifestement de cette stratégie d'hostilité au Maroc. A cette nouvelle tactique de l'Algérie, nous répondons que les Droits de l'Homme sont respectés et observés au Maroc, de Tanger à Lagouira, et ce dont il faut parler plutôt et qu'on doit dénoncer aujourd'hui, c'est la dangereuse régression des droits humains dans les camps de Lahmada où règnent la répression et la privation des droits humains les plus élémentaires, qu'il s'agisse des libertés individuelles ou collectives telles les libertés d'expression, de mouvement, de rassemblement, d'association ou du droit de constituer des partis et des syndicats. Les Marocains sont égaux Le discours de S.M. Mohammed VI à l'occasion du 34ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte le 6 novembre dernier a constitué un événement historique marquant en raison des idées, initiatives et plans d'action qui y ont été énoncés ; ce fût aussi un discours clair qui a recueilli une forte adhésion de l'ensemble des couches populaires marocaines et dont nous avons, au Parti de l'Istiqlal, hautement salué la teneur ainsi que lors du premier Conseil de gouvernement tenu au lendemain du 6 novembre et au cours duquel j'ai souligné le caractère global et réaliste de ce message tout en mettant l'accent sur la nécessité de revoir les attributions de l'Agence de développement des provinces du Sud tel que souligné par S.M. le Roi et leur découpage géographique. Il est évident que les amendements pouvant être apportés au texte portant création de cette agence feront l'objet d'un débat général alors que nul ne peut, dès à présent, prévoir ce que sera le futur découpage. Il est donc prématuré de soulever cette question, mais nous affirmons d'ores et déjà que tous les Marocains sont égaux en droits et devoirs et nous n'acceptons jamais que telle région soit de 1ère catégorie et telle autre de catégorie inférieure. Nous veillons donc, au Parti de l'Istiqlal, à traiter ce sujet comme nous l'avons toujours fait tout en restant extrêmement soucieux de garantir une vie digne au citoyen. Le gouvernement est fier des grands efforts déployés par les députés et conseillers de la majorité parlementaire mais nous aspirons à davantage de coordination et de concertation ; ce faisant, la majorité appuiera la politique de développer suivie par le gouvernement et qui a adonné, à ce jour, des résultats inédits. Le gouvernement a fait un travail considérable à tous les niveaux et dans des domaines variés, et le mérite en revient, au premier et dernier ressort, à S.M. le Roi Mohammed VI, parrain des grands chantiers et Roi réformateur par excellence ; c'est ce qui a balisé la route du gouvernement pour aller de l'avant et faire un travail productif ayant abouti à des résultats positifs tels qu'illustrés par l'amélioration de tous les indicateurs économiques, sociaux et politiques, nonobstant une conjoncture régionale et internationale guère propice. Nous sommes déterminés, avec l'aide d'Allah, à continuer sur cette voie sous la conduite de S.M. Mohammed VI, que Dieu l'assiste ! ».