La Fédération nationale de la santé, affiliée à l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), a tenu une réunion à Marrakech les 19 et 20 janvier dernier, afin d'examiner attentivement la l'offre gouvernementale relative aux réformes salariales dans le secteur de la santé. Dans un communiqué officiel émis à l'issue de ces délibérations, la Fédération a affirmé que la proposition gouvernementale actuelle "ne répond pas" assez aux attentes légitimes des professionnels de la santé. Voici les doléances proposés. Dans le cadre du dialogue social mené depuis des semaines avec les Syndicats représentatifs du secteur public, le ministère de la Santé et de la Protection Sociale a présenté, le 19 janvier, une nouvelle offre concernant les revalorisations salariales et l'amélioration du système de promotion et des conditions de travail. Une offre qui semble insuffisante aux yeux de la Fédération qui, dans un communiqué, a appelé y intégrer quelques amendements. Les hausses salariales proposées par le gouvernement et les différentes indemnités, notamment celles liées au risque, sont considérées amendables. En détails, outre la hausse général des salaires promise par l'accord de principe, le ministère de la Santé propose une revalorisation des indemnités de risque à hauteur de 1500 dirhams pour les infirmiers et les techniciens de santé et de 1200 dirhams pour le personne administratif. Le département d'Ait Taleb a suggéré le versement de ces indemnités en deux tranches, à partir du 1er janvier 2025, ainsi que la création d'un nouveau grade pour toutes les catégories du secteur, à compter de 2026. De son côté, la Fédération a appelé à une mise en œuvre plus rapide des augmentations salariales et des indemnités, jugées essentielles pour soutenir les travailleurs de la santé, "et ce, dès janvier 2024", selon le communiqué. En outre, elle a appelé au versement des indemnités en une seule tranche au lieu de deux, de même que pour la création d'un nouveau grade pour toutes les catégories, à partir de 2025 au lieu de 2026, poursuit la même source. Le ministère et les syndicats devront poursuivre les discussions, dans le cadre d'une réunion prévue le début de la semaine, en vue de parvenir à un accord qui soit impartial et équilibré pour les deux parties.