La tension qui couvait depuis cet été a brusquement atteint son point de rupture lorsque la branche armée du Hamas a lancé des roquettes sur le territoire israélien. De son côté, Tasahal à immédiatement riposté. Détails. Le samedi 7 octobre, la branche armée du Hamas palestinien a annoncé le déclenchement de l'opération "Déluge d'Al-Aqsa" contre Israël, lançant plus de 5.000 roquettes depuis la bande de Gaza, qu'elle contrôle depuis 2007. En parallèle, l'armée israélienne, selon des informations du quotidien israélien Haaretz, a affirmé que des militaires palestiniens se sont infiltrés depuis Gaza par voie maritime, aérienne et terrestre. Des combats en cours sur le sol israélien ont causé la mort d'un élu au cours d'échanges de tirs avec des assaillants. Les secours israéliens ont annoncé un bilan de 22 personnes tuées par balles et de "centaines de blessés".
"Nous avons décidé de mettre fin à tous les crimes de l'occupation israélienne", a déclaré la branche armée des Brigades Al-Aqsa. Les tirs de roquettes, partis de plusieurs endroits de la bande de Gaza, ont débuté à l'aube et se sont poursuivis en début de matinée.
En réaction, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a vivement réagi : « Le Hamas a commis une grave erreur ce matin en déclenchant une guerre contre l'Etat d'Israël. Nos soldats sont en train de combattre l'ennemi sur tous les fronts », a-t-il déclaré. Plus tard, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a prévenu que le Hamas « paierait un prix sans précédent » pour sa « guerre ».
En riposte, Tsahal a immédiatement lancé des frappes aériennes sur la bande de Gaza, comme l'ont constaté des correspondants de médias internationaux sur place. L'armée israélienne a confirmé dans un bref communiqué que plusieurs « dizaines de ses avions de combat frappent actuellement un certain nombre de cibles » du Hamas sur ce territoire. Des centaines d'habitants du nord-est de la bande de Gaza ont été contraints de fuir leurs maisons en direction de l'intérieur de la bande de Gaza.